Je te fiche mon billet de ma mauvaise humeur !Violences à l’hôpital : Tire la langue pour voir ?
De nos jours, pour un rien, une peccadille de futilité, engendre la brutalité.
Dans les journaux, les actualités, nous voyons des personnes débordantes d’animosité, même de guerre…
« L’hôpital est par nature un lieu où l’angoisse, la tension, l’émotion est toujours très présente et aboutit, parfois, à des actes violents » (Observatoire national des violences en milieu de santé).
Le plus inquiétant c’est la violence qui s’accroît de jour en jour dans les hôpitaux envers les employés. La grossièreté, la méchanceté verbale, ainsi que la violence physique qui est quotidienne.
Si elle est coutumière dans divers services, agressions, outrages, crachats, sont habituelles. De longues attentes détestables, énervent les patients qui vocifèrent. Mais aussi par des hommes et femmes excédés où la religion prend le pas sur les soins.
« Une jeune femme a pris à partie un médecin à la suite du décès de son père, l'a menacé de mort, giflé et lui a craché au visage dans son bureau : elle a été condamnée à trois mois de prison ferme. Elle a dû verser 1 000 euros au médecin au titre du préjudice moral subi. » (Le quotidien du médecin)
Beaucoup d'agressions ont lieu aux urgences. Des patients alcoolisés, des schizophrènes, des personnes impliquées dans des accidentés de la route, arrivent aux urgences agressives et en viennent aux mains.
Médecins, infirmières, équipe soignante, sont fatigués et exténués dans ces moments difficiles.
Des dispositions seront mises en place :
La désignation d’un interlocuteur privilégié pour l’hôpital.
La facilité donnée aux personnels hospitaliers victimes de violence pour déposer plainte.
La surveillance des services d’urgences.
L’établissement d’un système d’alerte privilégié.
La possibilité de diagnostic de sécurité par les services de police ou de gendarmerie au bénéfice de l’établissement ou du cabinet professionnel.
Martin Hirsch, le patron des hôpitaux de Paris, a annoncé au Parisien - Aujourd’hui en France de lutter contre la violence, et prépare un plan pour se défendre contre ses manifestations de violence aux urgences, mais aussi dans d’autres services. « Il y aura 40 % de caméras supplémentaires d’ici à trois ans. »
Source : La Dépêche du Midi, Le parisien, Le Quotidien du Médecin, Atousante, macsf-exerciceprofessionnel….
Bon dimanche à vous tous
Jean Olmini
Le 17 juin 2018