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Aussi, de nombreuse voix se sont exprimer pour arrêter cette activité polluante et « non essentielle », avec des arguments qui se sont répandus largement…
<<… Gourmands en énergie, chacun de ces monstres flottants génère autant de pollution aux particules ultra-fines qu’un million de voitures …>>
Nous souhaitons questionner le bien-fondé de ces arguments afin de poser la question politique : bannir ou pas cette activité. Plusieurs points seront examinés :
-A- L’état actuel des règlementations.
-B- L’état réel de la pollution.
-C- Les évolutions en cours.
-D- La question cruciale de la sobriété.
-E- Quelle stratégie pour la croisière.
...avant de conclure par cette suggestion : une autre politique de la croisière est possible !!!
Il faut revenir à des règles simples, claires et contraignantes ... Par exemple :
– interdire les mouillages de paquebots en rade si leurs moteurs doivent rester allumés pour le fonctionnement des installations. Autrement dit, un mouillage sur coffre pourrait être autorisé pour quelques heures pendant lesquelles les machines seraient coupées
– développer massivement l'électrification des quais pour accueillir les seuls paquebots disposant d'un système de connexion, en interdisant le fonctionnement des moteurs pendant toute la durée de l'escale.
– planifier l'interdiction des carburants lourds, à taux de souffre supérieur à celui utilisé pour le fuel terrestre.
– cette interdiction devrait être généralisée à tous les transports maritimes.
– planifier (en accord avec les chantiers de construction) le passage au GNL, puis au bio-méthane, obtenu par méthanation et en utilisant de l'Hydrogène vert ou turquoise.
https://www.polytechnique-insights.com/tribunes/energie/lhydrogene-turquoise-une-solution-viable-sans-co2/
– développer massivement les Énergies Renouvelables pour disposer de l'énergie électrique nécessaire et d'un biogaz qui, à terme, pourrait remplacer le GNL.
– Favoriser le développement d'une marine à propulsion mixte (moteur + voile), avec des navires de moindre taille
Bien entendu, ces règles de bonne gestion de la croisière devraient s'accompagner d'une évolution parallèle pour les navires de fret.
Elles devraient admettre les exceptions usuelles liées aux questions de sécurité (accueil d'un navire en difficulté).
La planification de ces transformations devrait dans tous les cas s'accompagner d'engagements mutuels et de contrôles de satisfaction des objectifs.
La mer doit conserver cette image de liberté qui lui est attachée et à laquelle tiennent les marins, cette liberté devant s'accomplir dans un contexte de protection de notre terre et de nos océans.
Ce n’est qu’une conclusion personnelle et provisoire…