Il y a quelques mois, je dialoguais avec "Anon" qui me semblait - et me semble toujours - développer des points de vue particulièrement intéressants sur les questions religieuses.
Il se trouve que nous avons buté sur l'historicité des origines du christianisme. Comme il s'est plaint de ce que je phagocytais ses fils, j'ai décidé de ne plus y intervenir. Je les lis toujours cependant car je continue à les trouver intéressants.
Devant un commentaire, ce matin, d'un certain Michel Delarge parlant l'hypothèse d'un Jésus fictif ou semi-fictif, j'ai eu du mal à ne pas me manifester; mais les échanges ont continué et Anon, il y a quelques minutes, voulant défendre la théorie de l'historicité de Jésus de Nazareth - sans laquelle sa foi , dans son état actuel, s'effondrerait sort cet argument qu'il croit décisif : l'historicité de Jésus est certaine parce que tous les HISTORIENS SERIEUX le disent.
D'abord, si c'était exact, cela ne prouverait rien; deuxièmement, ce n'est pas le cas. Mais Anon se gardera bien de connaître ceux qui pensent autrement.
Sa récente réponse à Michel Delarge est donc une suprême sottise. Et qu'elle soit immensément partagée ne la rend pas moins sotte. Ce qui m'amène à me demander :
Faut-il être et rester sot pour être encore et rester chrétien ?

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