Il est sûr que "l'histoire tarde à reconnaître" les mécanismes sous-jacents à l'extraordinaire "réussite" du caporal Hitler.
Ils sont, faut-il dire, d'une complexité extrême, et ne pourraient se faire sans commencer par une révision de notre anthropologie de base et de la philosophie classique. Voir les principes de l'éducation, du couple et de la procréation chez Platon.
Ce que tout le monde ignore, parce que la philosophie institutionnelle ne veut pas que cela soit vu.
Et les "mésusages de l'histoire" ont de beaux jours devant eux, en dépit du Comité de vigilance qui, selon moi, brille par son adhésion, quoiqu'il en dise, à l'idéologie institutionnelle (qui est un "patchwork d'idéologies plus ou moins compatibles, avec exclusion délibérée de certaines idéologies incompatibles.
Pour ma part, je me suis intéressé à l'histoire des origines du christianisme. Selon l'idéologie institutionnelle, cette histoire commence au premier siècle de notre ère, avec Jésus de Nazareth et douze individus, dits les apôtres. En réalité, cette histoire commence au IVème siècle, avec rien moins que. 20 empereurs, (sans parler des « usurpateurs ») tous jouant un certain rôle qu'il devrait être, historiquement parlant, impossible d'ignorer. De Dioclétien (284) à Théodose II (406).