Je suis sidéré et désolé de lire les hommages funéraires à Jean-François Kahn par l'ensemble des médias.
Tous, comme un seul, disent la même chose, Paris-Presse, Le Monde, Europe 1, L'Express, l'Algérie, Ben Barka, L'Evénement du jeudi, Marianne, c'est-à-dire, ce qui a fait la célébrité, en d'autres termes, la "réussite" apparente du journaliste.
Je n'ai aperçu que Le Point pour faire une petite remarque digne du disparu : "il voyait ce que les autres ne voulaient pas voir". Il ne disait aussi, mais uniquement dans les journaux qu'il créait pour cela, s'étant virer de tous les autres et, pour finalement, se faire virer de ceux-là mêmes dont il était à l'origine.
Bayrou a eu un mot, répété par tous les médias : "un centriste révolutionnaire". Centriste, je ne pense pas. Je pense qu'il était au-dessus des partis. Révolutionnaire ? Je ne le pense pas non plus, mais révolté, oui.
La presse n'a pas eu un mot pour ses nombreux livres :
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