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Billet de blog 22 juillet 2019

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Un jour, un livre - Trois chevaux, d'Erri De Luca

Mon livre de l'été, des étés... La découverte d'une écriture, puissante, goûteuse et fleurie à la fois comme les huiles d'olives ou les vins qu'il invite à plusieurs reprises aux tables des pages du livre.

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Un été, cinq étés dix étés, je ne saurais les laisser filer sans relire, encore et encore, « Trois chevaux » d'Erri De Luca.

A cela, une raison, cinq raisons, dix raisons.

La découverte d'une écriture, puissante, goûteuse et fleurie à la fois comme les huiles d'olives ou les vins qu'il invite à plusieurs reprises aux tables des pages du livre.

La découverte de plusieurs histoires qui tiennent dans une seule main (merci au petit format)

     Deux histoires d'amour et il fallait qu'Erri De Luca nous fasse découvrir que nous allions lire deux des plus belles, d'un coup, comme ça, l'air de pas y toucher.

    Une histoire de rencontre entre deux peuples, le blanc et le noir et, au passage, le discret aveu d'un amour pour les apports de l'autre. Et la matérialisation de l'amitié jusque dans les moments les plus violents.

    D'autres histoires de rencontres, de différences, pas seulement entre les femmes et l'homme, mais avec des hommes esquissés à grands traits mais si vrais, comme des dessins de Matisse : le patron de bistrot, celles et ceux qui bossent. On voit que monsieur Erri sait ce que c'est que l'usine, la fatigue mais aussi les petits plaisirs.

    Des histoires d'arbres, de fruits, de plantes, de fleurs, de terre. Traités avec le respect qu'il se doit en personnages de grande importance et de belle prestance.

La découverte de la personnalité de l'écrivain, de sa vie pleine, rythmée de luttes, de fraternités, de colères. Dite brièvement, avec pudeur. Avec des traces de pas sur toute la planète. Quelqu'un qui n'a pas mégoté et ne mégote toujours pas pour faire avancer l'humanité, en lui et hors de lui.

Enfin quelqu'un de simple, de direct, à qui on peut demander son mail et avec lequel on peut être accepté comme un égal, comme ça, simplement. Si, si.

Mais aussi, dernière raison, quelqu'un dont le petit écrivaillon et poète que je suis admire l'écriture et qui me tire, avec d'autres, vers plus de vérité, de frugalité et de musique dans mon écriture.

Et bien sûr tous les autres livres avec un faible pour « Tu mio » pour toutes les raisons énoncées à propos du grand frères « Trois chevaux ».

Merci Erri

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