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Il a été l’héritier précoce du grand maître du pénal des affaires Olivier Metzner, dont il avait décidé de s’émanciper quand il s’est donné la mort en 2013.
Il a fondé son propre cabinet où il défend des clients huppés sulfureux, comme le fils du président de Guinée Équatoriale Teodorin Obiang, poursuivi pour ses "biens mal acquis" à Paris.
Il traite des affaires de délits d’initié, de fraude fiscale ou du favoritisme (dossier de la vente de l’hippodrome de Compiègne). Mais il reste aussi dans le pénal qui donne la "boule au ventre", les assises pour des bandits corses ou des braqueurs.
À 45 ans, le jeune homme de bonne famille a pris de l’épaisseur. Il a gardé certaines attitudes du maître et retenu son goût du détail juridique mortel. C’est en vieux briscard qu’il regrette par avance le vieux palais de l’île de la Cité, appelé à déménager.