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Les mandataires judiciaires de nouveau sur le banc des accusés

EXCLUSIF - A contretemps de la paix tout juste signée par les mandataires judiciaires et le patronat, un collectif d’entrepreneurs va attaquer l’Etat pour les délais déraisonnables de la justice commerciale. Avec des dossiers étonnants : une Harley Davidson qui s’évapore d’une concession, une procédure longue de quarante années, des soupçons de malversations…

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https://www.challenges.fr/economie/les-mandataires-judiciaires-de-nouveau-sur-le-banc-des-accuses_898126

Par Grégoire Pinson le 02.07.2024 à 06h30, mis à jour le 04.07.2024 à 14h35 


EXCLUSIF - A contretemps de la paix tout juste signée par les mandataires judiciaires et le patronat, un collectif d’entrepreneurs va attaquer l’Etat pour les délais déraisonnables de la justice commerciale. Avec des dossiers étonnants : une Harley Davidson qui s’évapore d’une concession, une procédure longue de quarante années, des soupçons de malversations…

Etonnante décision. L’Association pour la garantie des salaires (AGS), cette organisation qui permet le versement des rémunérations des salariés dans les entreprises en difficulté, a annoncé ce 26 juin le retrait d’une plainte déposée en 2019 qui mettait gravement en cause les administrateurs judiciaires et mandataires judiciaires (AJ/MJ). Pourtant, l’organisme présidé par le patronat n’y allait pas de main morte, à l’époque, contre ces auxiliaires de justice, chargés du redressement et de la liquidation des entreprises en difficulté.

Houria Aouimeur, la directrice de l’AGS qui menait alors les investigations, estimait que les administrateurs judiciaires et mandataires judiciaires avaient mis en place, à leur propre profit et pour leurs sous-traitants (avocats, experts-comptables, société de conseil…), un système de captation des avances qui leur étaient versées par l’AGS. Selon elle, entre 2013 et 2018, l’enjeu financier se montait à 7 ou 8 milliards d’euros, pour des classements en perte de ces avances, jamais remboursées et cela sans documents précis.

Déclaration cinglante du Medef

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