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Billet de blog 1 mars 2025

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. . c'est même à çà qu'on les reconnaît

Comment un groupe de subalternes désorientés peuvent-ils faire demi-tour ensemble sur ordre d'un nouveau commandant qui capitule, sans perdre la face mutuellement ni au regard de leurs propres subalternes, tout en ayant l'air de poursuivre leur mission de secours auprès de ceux qu'ils abandonnent néanmoins de facto, même s'ils ne sont pas tous d'accord ?

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Prenons Conseil auprès d'un Cabinet aussi Intelligent qu'Artificiel, Grok :

Illustration 1
. . c'est même à çà qu'on les reconnait (4) © Grok

Un groupe de subalternes désorientés, sous les ordres d’un nouveau commandant qui capitule, doit exécuter un demi-tour collectif tout en préservant leur dignité mutuelle, leur autorité face à leurs propres subalternes, et l’illusion de poursuivre une mission de secours qu’ils abandonnent en réalité, malgré des désaccords internes sur la marche à suivre. L’arrivée d’un nouveau commandant complique la donne : son autorité est peut-être fragile, et les subalternes, déjà perdus, doivent gérer à la fois leur confusion et leur rôle de chefs intermédiaires. Voici comment ils pourraient s’en sortir.

Le nouveau commandant doit d’abord imposer un ordre qui camoufle sa capitulation tout en projetant une intention louable. S’il déclare : « Nous nous redéployons pour garantir une opération de secours plus viable à court terme », il offre une justification floue mais défendable. Cette formulation suggère que l’abandon n’est qu’une étape, pas une fin, et donne aux subalternes un argument à relayer. Son statut de « nouveau » le pousse à enrober son recul dans une aura de décision audacieuse, ce qui aide le groupe à suivre sans trop scruter.

Illustration 2
. . c'est même à çà qu'on les reconnait (2) © Grok

Les subalternes, désorientés et divisés, doivent alors s’aligner sur une version commune pour ne pas perdre la face, ni entre eux ni devant leurs propres équipes. Un ou deux, peut-être ceux qui veulent se rallier au nouveau chef ou éviter le chaos, pourraient reformuler : « On ajuste notre position pour sauver plus de monde sur le long terme, c’est toujours la mission. » Même si certains ne sont pas convaincus – imaginons un subalterne qui peste en privé : « C’est une fuite, pas un secours » –, la pression du groupe les force à jouer le jeu en public. Ils se protègent mutuellement en étouffant les dissensions : un regard sévère ou un « On en reparle plus tard » suffit à maintenir l’unité de façade.

Face à leurs propres subalternes, ils doivent vendre cette illusion avec assurance. S’ils hésitent ou se contredisent, leur crédibilité s’effrite. Ils pourraient dire à leurs équipes : « Le nouveau plan, c’est de sécuriser une base pour revenir mieux équipés, restez focalisés. » En insistant sur une continuité fictive (« revenir », « mieux équipés »), ils détournent l’attention de l’abandon immédiat. Leur ton doit être ferme, leurs ordres clairs, pour masquer leur propre désorientation et leurs doutes.

Illustration 3
. . c'est même à çà qu'on les reconnait (3) © Grok

Pour maintenir l’apparence de la mission de secours, ils s’appuient sur des gestes visibles : organiser un repli méthodique, distribuer des tâches, parler de « préparatifs » à voix haute. Cela donne l’impression qu’ils avancent vers un but, même si ce but s’éloigne de ceux qu’ils laissent derrière. Les désaccords internes – qui portent peut-être sur l’éthique ou la loyauté au nouveau commandant – sont relégués à des messes basses, jamais exposés devant les troupes.

Leur dignité mutuelle et leur autorité tiennent sur un fil : ils doivent s’entendre pour ne pas nommer l’abandon, ni entre eux ni aux autres. S’ils se couvrent les uns les autres – en évitant les accusations ou les reproches ouverts –, ils survivent à ce demi-tour moralement bancal. Le résultat est une cohésion de surface, portée par un mélange de déni, de discipline et de bluff, qui fait passer leur retraite pour une étape héroïque.

Illustration 4
. . c'est même à çà qu'on les reconnait © Grok

Ça ne tiendra que si personne, ni eux ni leurs subalternes, ne pose les questions qui fâchent.

Merci Grok, te voilà de nouveau publié dans Mediapart . . !

P.S. : Quitter X n'est pas une erreur, c'est une faute, une capitulation drapée dans la bien-pensance ! Combien d'amis faites-vous perdre à X ? Si peu. Combien d’interlocuteurs à convaincre et d'adversaires à combattre négligez-vous ? Beaucoup trop. Ne courrez plus vous blottir dans un quelconque entre-soi rassurant. Résistez . . partout ! (jef Safi)

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