Question schmilblick, de Figaro, de chez M'sieur Dassault.
« Les lycéens ont-ils leur place dans les manifs pour les retraites ? »
OUI : moins de 24 % (ce mercredi matin 13 octobre 2001)
Question de madame Trifouillis, à Oie, près de Landernau (Oualisse & Toufouna) :
« Les familles avaient-elles leur place dans la mobilisation pour le sauvetage des mineurs chiliens que le ministre chilien des mines passait en pertes et profits en moins d'une semaine ? »
OUI ?
NON ?
La seconde question, consignée en commentaire par la « modération » du site du Figaro à 08:14 ce matin, n'a pas encore obtenue de réponse.
Il ne serait pas superflu, pour l'analyse des médias et celle du lectorat du Figaro, d'examiner les commentaires suscités par ce sondage.
Mais on ne peut être partout.
Je me suis donc davantage consacré à l'événement, suivi par quelque deux milles journalistes, de la remontée à la surface des mineurs bloqués au fond d'une cavité de la mine de San José, au Chili.
Vous retrouverez ce que je peux en penser sur Come4News, (« mineurs chiliens : sous vos applaudissements… ») mais la question supra en résume l'essentiel.
Ce n'est pas la mobilisation de la presse internationale pour couvrir l'actualité heureuse qui a le plus contribué à ce succès, et ce ne sont pas, quoi qu'on puisse en penser, les images, la portée émotionnelle, qui ont suscité cet heureux résultat, mais bien une mobilisation des proches et des familles des victimes de cette catastrophe.
La catastrophe annoncée du report de l'âge minimum de départ à la retraite, de la perception d'une retraite à taux plein (pour celle de la Sécurité sociale et des complémentaires), mérite-t-elle une mobilisation des familles ? L'intérêt qu'elle peut susciter de la part des médias est-il aussi primordial qu'il le semblerait de prime abord ? Le diktat du nombre et des chiffres est-il si incontournable ? La question peut être posée notamment aux syndicats, mais on peut aussi y répondre en conscience.