The Unanswered Question.
De Charles Ives.
Depuis ce matin, je l’écoute en boucle. C’est d’une beauté.
Et puis tout est dans le titre. Quel meilleur titre, quelle œuvre plus adaptée, à ce que nous vivons en ce moment ?
En l’écoutant, on se demande : est-ce le début de quelque chose ? Ou sa fin ? Il y a autant de crépuscule que d’aube ici. Avec ce cor solitaire qui semble parler aux étoiles. Et les étranges irruptions de bois, comme incongrues — dans lesquelles je vois, à certaines écoutes, un chœur joyeux d’oiseaux qui continue à vivre, sans se soucier de nous. D’autres fois, c’est la folie qui a gagné le dernier homme sur terre. Ou la nature qui se rit de nous.
Aller, on réécoute. Une nouvelle fois.
Ah ! Ce cor…
Billet publié sur www.inacheve.net