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Billet de blog 10 juin 2020

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Samedi 11 avril

Souriez, vous êtes livrés !

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

En temps normal, les services de livraison de course — surtout pour les magasins bio — sont pour le moins aléatoires. Le principal problème, ce sont bien sûr les délais de livraison — surtout à Paris où un créneau 14h-16h se transforme lentement en livraison à 21h55. Et puis il y a les substitutions hasardeuses (tiens, un yaourt rhubarbe au lait de brebis !), les quantités qui laissent à désirer, les dates limites dépassées (tiens, une viande à manger avant avant-hier — sympa !), les œufs cassés — voire, parfois, les échanges de panier avec un autre client.

Inutile de dire que, en temps de confinement, tous ces menus inconvénients sont décuplés : on passe d’un créneau du lundi début après-midi à une livraison six jours plus tard, on se retrouve avec huit paquets de 4 saucisses au lieu des huit saucisses commandées… On peut difficilement leur en vouloir, mais quand on est confinés avec trois enfants, avec, qui plus est, tout le monde malade, c’est un peu frustrant.

La solution serait peut-être d’affamer les enfants : comme ça, ils ont moins d’énergie à dépenser, ce qui revient en retour à une économie d’énergie pour les parents, et donc à une réduction des besoins nutritifs pour tous. C’est tout bénef’ ! Y compris pour le porte-monnaie…

Billet publié sur www.inacheve.net

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