Sur la carte posée à même le bureau, c’est toute l’étendue d’un massacre environnemental qui saute aux yeux. La montagne de Cerattepe, dans le nord-est de la Turquie, est toute entière menacée de destruction par un projet de mine. En contrebas, s’étageant de la rivière Coruh jusqu’aux alpages, la ville d’Artvin résiste. «Ça n’est qu’une petite partie des projets destructeurs qui ont lieu dans notre région», glisse Nur Nese Karahan, présidente de l’association Yesil Artvin (Artvin verte) qui lutte contre ceux-ci.
Pendant vingt-cinq ans, les habitants ont réussi à empêcher le projet d’advenir, avec succès. Mais depuis l’été dernier, le mouvement s’essouffle. Il bute contre l’état d’urgence instauré à la suite du coup d’Etat manqué de juillet 2016, et contre la collusion croissante entre le gouvernement turc et des intérêts privés.
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