Son référendum révocatoire, sa renégociation des traités pour obtenir un financement direct de la BCE, le controle des capitaux aux frontières en cas d'échec, sa séparation stricte de l'église et de l'état, ... sont bien loin de ce à quoi en tant qu'héritiers des conquêtes déjà là de la classe ouvrière nous nous devons d'aspirer. Il faut mener la lutte de classe. Taxer le capital, réduire le temps de travail, vouloir un revenu de base, défendre le code du travail et se battre pour le plein emploi, c'est valider l'hegemon culturel de la classe dominante: la propriété lucrative comme nécessaire à l'investissement, le travail comme une aliénation, où nous ne serions que des êtres de besoins, nécessitant des employeurs pour organiser la production. Pas un article dans Médiapart sans que ce constat d'impuissance culturelle ne soit mis en évidence. Nos mots d'ordre ne sont pas les bons. Et, tous ces combats, que nous devrions mener au nom de la laïcité, pour séparer l'état de la religion capitaliste, ne seront, car ils ne peuvent, jamais repris par les essentialistes. Avec des revendications adaptées, pas besoin d'aller chercher un lexit qui n'existe pas ou un fédéralisme chimère. La méthode: soyons peuple, soyons constituants. La stratégie: l'extension du régime général et du salaire socialisé, création de la cotisation d'investissement et organisation de la fuite des capitaux ! Marre de la défensive, vive l'éducation poupulaire de l'histoire de notre de notre classe: le salariat. Revendiquons le pouvoir, celui de dire ce qui fait valeur économique !
Billet de blog 6 juillet 2016
Que manque-t-il à Mélenchon ?
L'essentiel des armes anticapitalistes clairement affirmées et revendiquées ! Qu'on se comprenne bien, savoir que l'élection est anti-Démocratique ne m'empêche pas de me servir de la moindre cartouche. Fou qui fait le difficile quand cet homme s'engage sur une Constituante. Oui mais.
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