Parce que nous ne pouvons supporter beaucoup plus longtemps l’aveuglement, la bêtise, et surtout le mépris des médiacrates.
Hier, fidèle « groupie », diront ces derniers, nauséabonds insultant mon intelligence, n’ayant plus la télé depuis plus de 10 ans, j’ai regardé nathalie arthaud et jean luc mélenchon sur France 2. Je pourrais faire une analyse précise des questions posées avec morgue qu’elle a essuyé, il en serait de même pour les longues traverses putrides inutiles emputant le débat sur les idées avec le second, mais je me suis surtout promis de ne jamais oublier le mépris de FOG, savant mélange de brouillard et de grenouille. Quel mépris, non pour les candidats, mais pour leurs électeurs, c'est-à-dire nous, le peuple souverain, enfant des lumières, peuple par excellence politisé selon certains. Cet inutile donc, ou plutôt ce chien de garde dirait Nizan, qui après avoir balayé d’un revers de main Philippe Poutou -dont la sincérité en a apparemment ému plus d’un- et les autres petits candidats, tantôt grotesques et farfelus, tantôt mini hommes et incompétents, conclue son intervention avec un TINA grandiose. J'avoue même avoir arrêté avant d'en entendre la fin. Je me demande si tous ces gens ce souviennent que par moment dans l'histoire de France, le peuple a coupé plusieurs têtes. Apparemment, je ne suis pas le seul à avoir été titillé. N'ont-ils donc aucune culture économique ? N'analysent-ils la situation actuelle autrement que par volonté de survie ?
Et, pourquoi cet homme si intelligent, monsieur Onfray, est-il allé se réduire avec une tribune dépeignant le front de gauche comme nationaliste, pronant la dictature cubaine et la repression tibétaine ? La réponse partielle de judith Bernard est salvatrice mais incomplète, elle permet d'y voir un Onfray se répétant en boucle auto persuadant "Robespierre, cuba, oui mais, Robespierre, tibet,..." Proposons une émission d'une heure et demi permettant aux deux protagonistes de s'expliquer, comme sur les très bonnes émissions d'arrêt sur image avec E. Todd, Touati, Attali. Car, ah bien y réfléchir, tous ces gens qui tentent de créer une atmosphère, car il n'y a somme toute jamais de faits ou d'arguments, y arrivent sur les esprits non-critiques uniquement par la répétition, cette palilalie débilitante qu'il nous faut casser définitivement. Quelle déchéance, quelle déchéance, quelle déchéance dirait Edwy Plenel...