Le constat est clair, effroyable et dangereux.
Les politiques menées par les gouvernements Macron sont ni plus ni moins qu’une insulte faite à la France et à l’Histoire de sa République. L’absolutisme élyséen, le délabrement du socle commun, la répression policière sont tout autant de stigmates du mal qui ronge mon pays.
La France a peur, les Français ont peur, j’ai peur. Nous roulons à toute vitesse sur un chemin cabossé, bordé de ravines, sans ceinture et le conducteur n’a les yeux rivés que sur le compteur.
Le monde change, les équilibres entre les états sont bouleversés, le climat change, inexorablement depuis plusieurs décennies, la grande majorité d’entre nous est maintenant au fait des évolutions du climat, depuis des années.
Il n’y a de ce gouvernement aucune vision, aucune proposition d’une solution, qui soit globale, pour susciter l’adhésion, prenant en compte tous les aspects de la société.
Des mesures fortes et dirigistes doivent être mises en place, en trouvant à chacun et à chacune une place et en expliquant en quoi le rôle qu’il a à jouer est important.
Nous devons réécrire un récit commun où la perspective du relèvement de la société dépasse les cas de chacun.
Dans de nombreux domaines, des changements radicaux sont à prévoir. Les modes de vie et de production de nombreuses personnes doivent changer.
Il faut être humble, prendre le temps de comprendre les peurs engendrées, accompagner ces changements avec chacun de nos concitoyens et leur décrire un monde où tout le monde aura sa place.
Le monde promu par les gouvernants fait uniquement cas des puissants. Les faibles et les petits n’ont pas de place dans leur monde et n’ont pas droit de cité. « Ceux qui ne sont rien » pour citer le Président ne sont qu’une variable d’ajustement.
Des gouvernants, nous n’avons que mépris, mesures de façade, faux semblants et reculades face à la pression des industriels et des in fine des financiers. Nous n’avons droit qu’à des gestionnaires à la petite semaine, alors que nous avons besoin de visionnaires de la vie. Les pesticides, l’absence d’accompagnement pour modifier le schéma productiviste de l’agriculture, les méga-bassines sont tout autant d’exemples de la défaite morale et intellectuelle des gouvernants.
Si le peuple de France est dans la rue, c’est qu’il a conscience que l’avenir qui lui est promis par ses gouvernants actuels ne correspond en rien à ses préoccupations élémentaires, simples et immuables.
La politique fiscale menée par Macron, qui peut se résumer par les mesures phares, comme l’abrogation de la flat taxe, qui a eu pour conséquence principale l’augmentation des dividendes versées par les entreprises : 0,1% des foyers ont perçu les 2/3 des 23 Milliards d’euros, abrogation de l’ISF, baisse des APL…cela suffit pour illustrer pour qui gouverne Macron.
Il a fallu la bataille des gilets jaunes pour infléchir un tant soit peu la politique fiscale à destination des plus aisés de Macron.
La République maltraite ses enfants et ses personnes âgées, ses professeurs et instituteurs, ses juges et magistrats, ses personnels soignants, ses petits artisans…
Et la République félicite ses destructeurs, Jeff Bezos en tête. Quelle honte…
Le premier flic de France a obtenu des faveurs sexuelles de jeunes femmes en détresse contre la promesse, non tenue !!, d’interférer dans leur vie personnelle. Quelle honte…
Le garde des sceaux est renvoyé devant la cour de justice de la république pour avoir utilisé sa fonction pour régler des contentieux personnels. Quelle honte…
Les conflits d’intérêts de plusieurs députés et ministres. Quelle honte…
Les charges motorisées de la police nationale qui font froid dans le dos. Quelle honte…
Les privatisations des succès financiers de grands groupes bancaires et la mutualisation des pertes sur le dos de la collectivité.
Les élections ne correspondent plus aux attentes des Français, il y a deux problèmes majeurs qu’il faut souligner :
- Le Président actuel a recueilli moins de 30% des suffrages exprimés et cela est considéré comme un vote d’adhésion sans discussion possible
- Les parlementaires, membres de partis politiques, ne sont pas libres de leurs votes, sous peines de sanction, voire d’exclusion de leur parti. Où est l’indépendance ? A quelle représentation nationale fait on face dans ce cas ?
Je ne souhaite pas ici projeter les motifs et raisons cachées derrière cette gouvernance. Le champ des possibles est trop vaste. Mais pour imposer sa vision, le gouvernement ne nous assène que sa violence, sa radicalité et son absolutisme. La légitimité légale et institutionnelle du pouvoir ne dépasse pas, et ne dépasseras jamais, les élans du peuple.
Comment doit-on réagir face au monde de demain qui se profile et face aux agissements des personnes en charge de notre pays ?