Hier le gouvernement français a décidé de passer outre le vote de la représentation nationale concernant la loi de la réforme des retraites qui occupe l’espace médiatique et la rue depuis des semaines.
Le sentiment provoqué par cette décision est tout d’abord le mépris de l’exécutif envers le peuple souverain puis vient la défiance et l’affront fait au Français.
Je me pose alors cette question ce matin, que faire ?
Que faire quand les décideurs sont arcboutés sur des positions qu’ils sont les seuls à défendre, envers et contre tous ?
Que faire quand la cheffe du gouvernement explique que le passage en force est nécessaire des lors que le résultat du vote n’est pas sûr d’aller en son sens ?
Que faire quand les membres issus du parti gouvernementale, siégeant à l’assemblée sont contraints de voter un texte sous peine de se voir exclu de leur parti ?
Que faire quand l’opposition se situe soit dans un parti complétement inhibé par sa survie politique et qui sacrifie ses convictions sur l’autel d’un avenir soit dans les extrêmes qui deviennent inaudible et irresponsable quand le vernis s’écaille.
Que faire quand, dans les médias, lorsque les députés du parti majoritaire ne peuvent et ne savent que répéter les mêmes arguments jusqu’au ridicule et ne peuvent répondre à la contradiction que par la répétition ?
Les manifestations pacifiques n’ont eu d’impact que sur les portes feuilles des ménages.
Les demandes de l’union syndicale ont été ignorées.
Alors que faire ? Il ne s’agit plus d’afficher le mécontentement du peuple, il s’agit aujourd’hui pour le peuple de trouver une solution pour que sa souveraineté soit respectée.