Malheureusement la tendance est au repli et à l'égoïsme . A l'aveuglement et au déni . Peu nous importe le sort de nos congénères humains . En réalité l'être humain de 2022 porte à son paroxysme son animalité , cachée ou refoulée . Dans un ultime sursaut pour sa survie propre , peu importe la disparition et la souffrance de ses contemporains .
C'est un échec évolutif au sens où l'intelligence du sapiens sapiens que nous sommes ne lui est utile que pour assurer sa survie au détriment de la collectivité .
Les murs se dressent , les armes ressortent ... C'est la nature profonde de l'animal humain qui ressurgit , décuplée par l'instinct de survie . Une survie qui paraît illusoire tant notre situation est désespérée .
Utopiquement , il est toujours possible d'imaginer un destin à notre espèce sur la planète . Un destin collectif ou chacun en conscience serait à même de maîtriser ses pulsions pour l'intérêt de l'ensemble .
La vie sur Terre est le fruit d'une longue et complexe évolution . Nous sommes , nous l'homo sapiens sapiens le fruit de cette évolution . À l'échelle de ce temps évolutif notre disparition n'est qu'un aléa . Sans doute l'aventure du vivant sur la planète dont nous détuisons l'habitabilité ( pour notre espèce et une multitude d'autres ) se poursuivra .
Néanmoins , nous avons tous fait l'expérience de la douleur et de la souffrance , qu'elle soit physique ou psychologique .
Il ne tient qu'à nous-même , individuellement et collectivement , d'en diminuer la perspective et la prévalence sur nos autres sensations et nos autres émotions .
Au regarde des capacités qui sont les nôtres nous sommes immatures , et l'inachevée de notre évolution nous maintient au stade de l'animal .
Nous en prenons conscience .
Nous en avons conscience .
Dorénavant ...