JF Clopeau

Abonné·e de Mediapart

108 Billets

0 Édition

Billet de blog 15 novembre 2017

JF Clopeau

Abonné·e de Mediapart

Malversations à l'université du Havre (6)

Suite du témoignage de Yves Lepage en grève de la faim depuis maintenant plusieurs jours et toujours pas entendu, ni par la justice, ni par les responsables de l'université du Havre. Ce courageux lanceur d'alerte a dénoncé des malversations au plus haut niveau de l'université du Havre. On lui en fait payer le prix.Les témoignages de soutien peuvent lui être adressés à : y.lepage@numericable.com

JF Clopeau

Abonné·e de Mediapart

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Alors qu’il était parfaitement recevable, les services académiques (DSDEN-DIPAAC) m’avaient renvoyé mon dossier de maladie professionnelle le 16 mars 2016 en courrier ordinaire, sous le motif qu’il devait être géré par l’université du Havre. Mon médecin avait indiqué ma dernière affectation dans la rubrique « Emplois antérieurs ayant exposé la victime au risque de la maladie », soit l’université du Havre du 1er septembre 2008 au 10 janvier 2016 et je suis resté sans affectation effective du 9 juillet 2015 au 10 janvier 2016. Je n’ai jamais rejoint le collège où le rectorat m’avait affecté arbitrairement à compter du 10 janvier 2016 car j’avais refusé ce poste. Or, la date du 9 juillet 2015 figurait à la fois sur ma déclaration de maladie professionnelle et sur le certificat médical qui l’accompagnait et c’est la date à laquelle j’ai quitté définitivement l’université.

Ce point avait clairement été expliqué d’abord téléphoniquement puis par lettre recommandée au rectorat le 10 mai 2016 et l’université ne l’ignorait pas puisque c’était le rectorat qui m’avait suspendu de mes fonctions à titre conservatoire à compter du 9 juillet 2015 par décision du 24 juillet 2015. Je précise que les deux plaintes qui avaient été déposées à mon encontre pour des motifs futiles par des personnels de l’université avaient été classées sans suite par le procureur de la République.

J’avais donc transmis ensuite mon dossier le 21 mars 2016 au Docteur LUER, du service de médecine préventive et médecin du travail de l’université, pour qu’il confirme que les arrêts de travail qui m’avaient été délivrés l’avaient été pour la maladie pour laquelle je suis reconnu travailleur handicapé et non pour le motif de la demande de reconnaissance de maladie professionnelle. Le médecin ne m’a jamais répondu.

Alors pourquoi mon dossier est-il détenu aujourd’hui par la DRH de l’université qui est le service qui m’a fait subir depuis novembre 2013 toutes sortes de pressions au moyen de mesures coercitives et récurrentes lorsque je m’étais révolté contre leurs combines, leurs magouilles et les délits mis à jour dans le cadre de mes activités professionnelles et dont le rectorat avait été informé depuis novembre 2013 ?

J’ai une petite idée sur cette question car je me demande si les services académiques n’auraient pas eu eux aussi, durant un temps au moins, les mêmes pratiques délictueuses que l’université en matière de marchés publics. Lors de la commission disciplinaire du 13 novembre 2015, qui fut une véritable mascarade, j’avais demandé que le responsable de la cellule académique des achats soit présent. En effet, j’avais cité mes détracteurs comme témoins et je souhaitais leur poser des questions en sa présence afin qu’il donne son avis éclairé à l’assemblée. Mais celui-ci ne s’était pas présenté à la réunion.

Aucun signe de vie du rectorat de Rouen et du rectorat de l’académie normande dont il dépend depuis peu.

Sinon, tout va bien, je bois beaucoup d’eau et je n’ai pas faim… (à suivre).

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.