Bon, Jean JOUZEL : on oublie. Il est près de la mort et il s'en fout un peu des grosses chaleurs, des inondations, des côtes ravagées, des faunes décimées, des flores étouffées. Il en a plus pour longtemps et il est manifestement content de pouvoir témoigner pour de vrai de ses prévisions. La COP, ce n'est pas un problème. Qu'il y ait un écart voire un abîme entre les textes et les politiques.... On s'en fout. L'autre, W. CRAMER, bof. Un peu plus "péchu" mais à la manière d'un vieil universitaire. Sa bonne ville d'adoption, Marseille avec ce qu'il restera de son vieux port dans dix ans... Pas grave. Pas de tripe, du politiquement correcte. On élève pas la voix, voyons... Tranquille, tranquille... Trop vieux pour s'angoisser des lendemains d'agonie....
La seule qui tient la route là dedans, c'est Y. SAHEB qui ronge son frein et ne livre pas le fond de sa pensée mais ça se voit qu'elle n'en peut plus de ces deux vieillards résignés, l'un semblant s'amuser d'un avenir qu'il aura la joie de voir de ses propres yeux, l'autre qui semble se refuser à désigner l'adversaire : l'homme politique dans la splendeur de son conformisme et de sa soumission au capitalisme.
Nous sommes gouvernés par des personnages que l'on peut qualifier d'insignifiants...
Ils ne le sont pas, bien au contraire, porteurs d'un sens qui n'a rien de caché et qu'ils nous balancent jour après jour à la figure (je reste soft) : le pouvoir "quoi qu'il en coûte", la jouissance, le plaisir de dominer, de diriger, de contrôler, de persécuter, d'emmerder.... les plus faibles.
Les autres, comme ce PDG de Total, insupportable : ce sont leurs amis. Les petites virées en bagnole, en yacht, en avion, en tout ce qui permet à une minorité très puissante de s'affranchir de toutes les règles qui gouvernent la nature : c'est pour eux et il faut bien le dire, ils nous emmerdent et nous méprisent.
Les voilà ces élus, à peine élus qui pensent à la prochaine élection.
Rassurons nous, tout cela risque de ne plus durer trop longtemps. L'élection, c'est bien tant qu'il est possible d'imposer la même politique au même peuple quel que soit l'élu. Il y a des systèmes plus radicaux, de ceux qui entrainent les peuples vers l'abîme en étouffant leurs attentes d'égalité et de justice (quand il en reste encore, si le vacarme de l'information continue, la censure et le conditionnement n'ont pas produit tous les effets escomptés).
Bon, pour revenir au problème, celui des élus du moment. Ils sont là, élus, je me répète un peu. Élus par qui, élus comment ? Ils ont menti pour l'être, ils ont triché, ils nous dit des choses qu'on voulait entendre, rhétorique, communication : emballé c'est pesé.
Oui, Y. SAHEB : 100% d'accord avec vous lorsque vous relevez que nos politiques ont su réagir (sur-réagir et abrutir une grande partie de la population) face au Covid (produit de la recherche... très drôle) mais que là, rien ou presque rien... du vent et du blabla. Le nôtre, le zozoteur en chef, peut dignement prétendre à une récompense : plus cynique, tu n'as plus la moindre raison de vivre ; tu ne trouveras pas mieux que toi et personne ne pourra t'égaler ; tu peux mourir en paix avant d'étouffer...
Je n'entends rien, rien de rien du côté des politiques, des syndicalistes, rien de brutal, rien de radical, du style : si on fait rien aujourd'hui, fini l'avenir. Riches, pauvres quand une grenade explose elle tue tout le monde, pareil. Et là ce n'est pas une grenade, c'est une bombe climatique!
Métamorphose : oui, Y. SAHEB, d'accord avec vous mais il va falloir penser à se débarrasser de nos élites, avant d'envisager autre chose qu'une de ces adaptation néo-libérales à la con avec incitations, nudge, déductions fiscales et crédits d'impôts...