IL FAUT ABSOLUMENT AIDER CE JEUNE CONFRERE d'origine mexicaine QUE L'ON VEUT REJETER DE NOTRE PAYS.
IL Faut signer la pétition
petitionpublique.fr/PeticaoVer.aspx?pi=P2012N20170
Faire suivre
CI- JOINT
La lettre envoyée à l'AFC et ses coordonnées.
Merci pour lui
J.G
Bonjour, Je me permets de rédiger cette lettre car une situation extrêmement délicate se présente à moi. En effet, samedi 28 janvier, une lettre de la Préfecture de Police de Paris m’a appris que mon titre de séjour n’était pas renouvelable et que par conséquent, mon expulsion du territoire français devait s’effectuer sous 30 jours. La seule raison, qui justifie cette décision administrative, repose sur le fait que mes revenus n’atteignent pas le seuil minimum exigé. Or, étant mexicain, j’habite en France depuis maintenant plus de 9 ans, je suis arrivé à l’âge de 17 ans en Bretagne dans une famille d’accueil, ai intégré le lycée français et passé un Bac L que j’ai obtenu. J’ai ensuite poursuivi mes études en Ecole Supérieure Audiovisuelle à travers une formation technique en image, et aussi en université de cinéma, à Paris III Sorbonne Nouvelle pendant plusieurs années. Je ne bénéficie d’aucune allocation ni aide sociale. Je travaille en auto-entrepreneur depuis 4 ans à Paris, en tant que chef-opérateur sur différents films, que ce soit dans le domaine du cinéma (2 longs-métrages et 6 courts-métrages produits) ou dans le domaine de la communication (publicité et clips). La situation économique dans laquelle je suis n’est pas précaire. Comme beaucoup de jeunes artistes qui entament leur carrière, il est de bonne foi de reconnaître que l’irrégularité financière est souvent une phase obligatoire avant d’obtenir des revenus stables. Mes choix de projets se concentrent essentiellement sur la qualité artistique plus que sur l’urgence de rapporter beaucoup d’argent. Par ailleurs, je paie des impôts et des cotisations. Ma présence sur le territoire ne coûte absolument rien à l’Etat Français et je rapporte même de l’argent, d’où la dimension aberrante de cette expulsion forcée. C’est la première fois que mon titre de séjour se retrouve dans l’impossibilité d’être renouvelé, alors que je m’investis tous les jours pour m’intégrer à travers cette activité professionnelle et artistique. En tant qu’étranger, la carte de séjour d’intermittent est très difficile à obtenir, et surtout plus risquée que celle d’auto-entrepreneur, ce qui ne me donnait pas vraiment le choix du statut pour exercer mon travail. Aussi, je ne pouvais pas compléter mes fins de mois par des contrats d’autres secteurs, car mon titre de séjour interdit cette possibilité. C’est pourquoi, je ne vous cache pas que cette ordre de reconduite à la frontière m’a profondément bouleversé, car je suis intimement attaché à la France et à sa culture, sans compter que mes amis, mon couple, ma vie sont ici. En effet, y étant arrivé à l’âge de 17 ans, ce pays m’a construit et m’a formé, non seulement professionnellement mais aussi personnellement. Mes racines aujourd’hui sont pour moi plus françaises que mexicaines, et j’ai l’impression que mon propre pays me rejette. Si je vous écris tout ça, c’est pour vous demander votre soutien, en tant qu’acteurs importants du paysage cinématographique français. Si vous acceptez de m’aider, il suffit de me rédiger une lettre (manuscrit de préférence mais un mail peut être envisagé), attestant que je suis une personne qui travaille honnêtement et sérieusement, que la qualité de mon travail correspond aux demandes du marché et que du coup, malgré mon insuffisance de revenus, ma présence est légitime. Petites précisions formelles, il faut adresser la lettre à : - la Préfecture de Police, Direction de la Police Générale, Sous-direction de l’administration des étrangers, au nom de Monsieur Besse, chef du 6e bureau- le Ministère de l’intérieur de l’outre mer des collectivités territoriales et de l’immigration- M. le Préfet de Police Il faut que je récupère la lettre le plus rapidement possible afin de rassembler le tour rassembler le tout dans mon dossier de recours pour tenter de légaliser ma situation. Malheureusement le temps presse et un envoi par courrier postal n’est pas envisageable car chaque jour compte (l’arrêté stipule que je peux être placé en centre de détention d’ici le 28 février - échéance des 30 jours - si je n’ai pas obtenu de réponse à mon recours du tribunal). Aussi dans le cas idéal d’une lettre manuscrite, je me déplacerai n’importe où, bien entendu. A vrai dire, dans cette urgence, j’espère avoir réuni toutes mes lettres de soutien dans les jours qui viennent. J’espère sincèrement que ce courrier recueillera toute votre attention et vous remercie pour tout le soutien que vous pourrez m’apporter. Je suis joignable au 06.31.50.83.84 pour toute question ou échange. Amicalement, Alfredo Altamiranowww.alfredoaltamirano.comalfredoaltamirano@hotmail.com
Billet de blog 13 février 2012
Expulsion d'un jeune confrère cinéaste du territoire français
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