un pays qui marche sur la tête
à 50 balais et au delà on est au mieux de sa forme intellectuelle & l'expérience accumulée n'est pas à dédaigner
la cause de cet état de choses kafkaïen: les cotistions retraite qui s'élèvent crescendo plus l'âge augmente, dépenses auxquelles participent les entreprises
donc on n'engage pas les quinquagénaires non parcequ'on les méprise, mais parceque cela revient moins cher de faire travailler quelqu'un de plus jeune
on peut constater la paralysie des gouvernants sur ce sujet particulier, ils ne peuvent rien faire car retirer un cube ferait tomber tout ce légo rouillé, concocté depuis l'alliance communiste-gaulliste de 45
http://www.mediapart.fr/journal/france/270114/jai-55-ans-je-cherche-du-travail?onglet=commentaires#comment-4377306
28/01/2014, 15:40 | PAR THIERRY CRESPO
Après une carrière riche en expériences dans l'environnement de la construction et du bâtiment; je me suis retrouvé
brutalement remercié grâce aux lois de 2008 sur les licenciements par rupture conventionnelle, d'une filiale du Groupe VINCI
pour laquelle j'exerçais les talents de Chargé d'affaires. J'avais 56 ans, alors début 2010.
Depuis une trentaine d'année j'ai accumulé une expérience dans un domaine d'activité qui est la vente en général, et la
négociation commerciale dans les opérations de travaux en particulier. Je me suis retrouvé dans une situation où à salaire
égal avec un jeune homme qui sortait de l'école, des entreprises ont choisi de ne pas retenir ma candidature (j'ai moi-même
fait cette offre pour pouvoir être embauché).
Et les plus perspicaces m'ont finalement embauché au bout de 18 mois de recherches soutenues, parce que j'ai rencontré la
bonne personne au bon moment, mais je ne m'attribue pas de mérite particulier à cela, car j'ai exercé mes talents de
négociateurs pour toutes mes nombreuses candidatures stratégiquement choisies après une analyse fine de ma part, sur
l'adéquation entre mes capacités, talents et emplois proposés.
Ayant travaillé durant ma carrière dans des entreprises de culture anglo-saxonne, directement sous l'autorité de dirigeants
allemands, ou britanniques, j'en tire comme conclusion que cette "politique d'exclusion" de personnel (en l'occurrence, de
cadre pour mon cas) ayant passé les 45 ans fatidiques est culturellement française.
Elle provient selon moi d'une forme de cooptation "naturelle" de jeunes consultant(e)s provenant essentiellement d'écoles
supérieures de commerce diverses et variées qui ne savent reproduire que les modèles qu'ils ont intégré, et de dirigeants
(souvent salariés par ailleurs) qui se méfient comme de la peste des caractères affirmés de personnel ayant acquis de
l'assurance liée à leur bonnes pratiques et leur connaissance approfondie du sujet pour lequel il serait sensé être expert,
pour emporter l'embauche. Je précise, toutefois que bien qu'ayant suivi un cursus d' études supérieures, je me considère
comme un autodidacte; ce qui remplit encore plus d'effroi certaines personnes ayant eu un plan de carrière établi, au sortir
d'écoles reconnues (ingénieurs ou commerce ).
En fait au delà de l'âge, c'est la différence qui nous exclu d'un univers normé, qui reproduit ses tares et qui ne fonctionne
que selon des codes à reproduire stupidement, mais néanmoins reconnus.
Au delà de l'éviction du personnel implanté dans une entreprise depuis plus de 10 ans, et qui ont progressé avec l'entreprise
dont ils ont contribué au succès, ce qui leur a permis de faire évoluer leur rétribution et que l'on trouve à présent "trop
chers", il y a en FRANCE ( je n'ai cherché du travail que dans le pays où je réside), une volonté de lisser les personnalités
avec la volonté de ne voir aucune tête dépasser des rangs, même si par ailleurs on prône la notion d'excellence (sans par
ailleurs en déterminer les critères réels et pas ceux affichés). En termes clairs, les dirigeants d'entreprise préfèrent
quelqu'un de médiocre professionnellement, mais docile et qui ne pose pas de questions qui peuvent fâcher, qu'à un excellent
professionnel qui a le tort de ne pas se laisser marcher sur les pieds.
Mais là j'enfonce des portes ouvertes sur un poncif qui peut s'appliquer à toutes les situations pour des personnes de
n'importe quel âge. RECOMMANDER (4)
28/01/2014, 21:27 | PAR RED2 EN RÉPONSE AU COMMENTAIRE DE THIERRY CRESPO LE 28/01/2014 À 15:40
Enfin sans ce que vous appelez cooptation, vous auriez pris la place du jeune en question qui galère lui aussi et surement
plus que vous pour trouver du travail. Et lui il n'a pas bénéficié du marché de l'immobilier de votre temps qui vous permet
j'imagine d'être propriétaire et ni du marché du travail plus facile de votre jeunesse qui vous a permis d’acquérir de
l’expérience... Mettez vous a sa place aussi ainsi qu’a celle de sa génération plutôt que de tourner autour de vos petits
pbs. Assez de cet individualisme morbide et cette concurrence entre galériens, merde!
01/02/2014, 17:27 | PAR JJAMES EN RÉPONSE AU COMMENTAIRE DE RED2 LE 28/01/2014 À 21:27
je ne suis pas d'accord, l'inactivité des + vieux n'est pas une garantie d'emplois pour les + jeunes