Electoralement, Hollande est avant tout le président des musulmans qui ont voté pour lui à 99% et attendent un retour d'ascenseur en faveur de l'islam.
Il se pourrait qu'Hollande renonce à faire appliquer la loi anti-burqa, aidé en cela par quelques froncements de sourcils de Bruxelles au nom des "droits de l'homme".
Ce qui serait catastrophique car cette loi est notre dernière chance de nous préserver contre l'islamisation galopante de pans entiers de notre société et de notre pays.
La loi anti-burqa ne concerne pas simplement la liberté religieuse comme les musulmans voudraient nous le faire croire, c'est avant tout une question politique.
Pour l'islam qui ignore la séparation du politique et du religieux, la légitimité de l'état (qui doit être reconnue par les oulémas) résulte exclusivement de son action en faveur de l'islam.
Les islamistes utilisent le voile comme arme du combat politique et outil de la visibilité de l'islam dans l'espace français. Toute concession qui leur sera faite sera ressentie comme une avancée de l'islam politique.
Leur objectif est la transformation de l'espace français en terre musulmane, dans lequel s'exercera la charia, code juridique et religieux qui régit l'existence entière.
Le voile est le symbole du règne de l'islam sur la peau de léopard qu'est devenue la France et les femmes qui portent la burqa sont des militantes de l'islamisation de notre pays, combattantes de l'oumma ou nation d'islam.
L'abandon de la loi anti-burqa serait un triomphe pour l'islamisme.
Pensons aux arabo-musulmans qui se sont libérés grâce à la laïcité française, de l'étouffoir et du conformisme islamique de leurs pays d'origine et qui seraient les premiers à souffrir de tout abandon lâcheté de notre part ...
Résumé de l'article de Jean François Harouel prof de droit Paris 2, le figaro jeudi 25 juillet 2013