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Billet de blog 5 juin 2022

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De la joie ...

... à chercher dans nos veines.

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

il va falloir en dire
il va falloir en raconter
il va falloir en coudre
et en découdre
même

il va falloir s'en revêtir
s'en saupoudrer
et propager la vérité de son absence
souvent
pour la renouveler

de la joie

Pas de cette joie construite par les rires sans voix d'un public installé et docile sur les bancs des médias, celle que l'on nous dicte dans d’innommables "shows" sans aucune décence et sans valeur aucune. Pas de cette fausse joie que des "coachs" insensibles nous somment d'arborer pour, dans l'exercice soumis de nos zygomatiques, montrer et démontrer qu'il existe - ma chère - l'hypothétique bonheur inscrit depuis la nuit des temps, c'est notre "bon vouloir" cette façon d'être factice, dont nous serions capables, innocents, dans nos "belles" boites à vivre - à la con -.

de la joie

De celle de l'enfant, de celle, mignonnette et sans rides, qui peut nous faire comprendre les larmes qui coulent en riant dans de profondes marques, le temps viendra bien avant l'heure, - elles sont pourtant sereines les rides au coin des yeux, ces petits chemins creux qui mènent à la lumière d'un beau regard confiant -, de la joie de l'enfant qui naît toujours que de sa folle nature. C'est cette simple joie vive qui nous manque souvent. En inversant la voie où nous portent nos pas, il en reste des traces qu'il nous faut relever.

de la joie

De celle d'une femme qui va en reprenant son souffle nous faire faillir encore. Ô cette joie de femme, l'effleurement de son don. Dans la discrétion de l'aube son sourire nous éveille, le cœur se met à l'heure en soupesant le calme qui cache son désir. C'est la joie du partage qui avance en quête de triomphe, bousculant nos affects elle change tout en nous. Cette joie, nous la reconnaissons, elle porte nos enfants et donne confiance aux hommes.

de la joie

De celle de l'animal il n'y a rien à dire, une joie inconnue ou bien qui nous dépasse. D'aucuns diront qu'il n'y a pas de joie dans le sang même d'un fauve ni dans sa proie prochaine. Je dirai là où coule la vie il y a le mystère. J'ai vu rire un oiseau.

de la joie

à chercher dans nos veines

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