Un troupeaux de rêves, des étincelles de lune dispersées dans ma nuit. Le record des réveils agités. Froissé comme les draps, le corps. Chiffonné, l'esprit se remet de mille brumes.
Au matin, la meute est à sa place.
Et l'isolé sourit.
Debout, l'illusion d'un devoir.
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Au bord des chemins, d'autres chemins. Si tu regardes, sans cesse tu vois. Et tu n'en finis pas d'ouvrir ta demeure. De ton chant, nouvelles mélodies.
Après les ornières tranchantes ou les doux sables blonds, tu avances toujours ton passage découvert.
Si un peu tu t’assois, seul, après les pas sereins, tu ne contemples plus.
Simplement à ta place, dans l'unité du lieu, s'ouvre alors l'océan.
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J'ai suivi la ligne de la nuit. D'un trait. Avec au flanc le sillage de la lune. Ce n'est pas l'aube, encore tout regorge de sommeil. L'eau viendra pour déplisser le corps, pour l'éveil et sa course. Pendant les heures, je compterai les arbres. Certains demanderont si le silence est chance pendant le bourdonnement des humains dans leurs ombres.
Je suivrai le trait du jour. D'une ligne.