Aucun lieu que nous ne touchions ici, à peine une marge. J'ai le froid revenu qui me bouleverse, ainsi les trilles des derniers oiseaux des bosquets d'aventures, les canaux des taupes aussi. Je n'entends pas les voix entendues, elles se taisent en parlant. Quel trouble ?! J'ébauche mon "m'en foutre".
Coloré, encore, le son des bûches.
Tu attendras toujours, là. Dans une veille sans sucre. Et le dehors escompte que tu laboures son sol.
La lune qui rigole.
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Si le soir se pose. Si une voix, pleine et lasse. Si un fond de verre. Si le sommeil du chat. Si les os du coq, loin déjà. Si l'attente du jardin, soluble. Si la fumée, douce menthe. Si le gravier, demain sous le pied. Si le ciel, toujours, fleuve idem. Si cri murmure. Si l'enfant loin, et l'autre aussi. Si flammes et braises et rouges et brutes sauvages lueurs. Si encore l'oiseau et l'araignée qui court. Si vent, si onde, si souffle.
Si le temps, en suspens.
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Sur la terre, au delà de nous, bien sûr (aussi sûrement que le souffle nous manque déjà), bien après l'après, quand passée la parenthèse humaine, puisque l'univers vers l'uni, uni, la vie, ce mystère, petite douceur, du plus loin venu, du premier choc, ... la vie resurgira.