Peut-être est-ce parce que les mots ont leurs mots à dire !? Au delà des idées, au delà des pensées même, les mots ont peut-être leur vie propre !? Et ils tambourinent à la porte, ils clanchent, ils sonnent. Ils veulent sortir de l'enclos de notre esprit, se faire entendre, sans que nous soyons nous-mêmes responsables de leur existence, sans que nous soyons vraiment leurs véritables dépositaires. Peut-être est-ce cela !?
Écrire.
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Ils ont trouvé pâle l'accent du jour. Qu'ont-ils à se mêler des mots qui leur broient la saveur de leur douillette planque. Et ça jase et ça chuinte, ça parle littérature.
J'aimerais bien des pages qui leur pillent le kiki. Ils pourraient s'émouvoir de leur perte de sens.
Je ne les plaindrais pas. Qu'ils apprennent la boue, qu'ils se crachent dessus en découvrant la honte.
Après, ne gerberaient plus sur de ce qu'ils ont cru voir sans même ouvrir un œil.
Je parlais des critiques.
Leurs cris comme des tiques.
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Écrire, le résultat d'un doute, sans échéance.
Encore, voilà ce qui échappe.
Le mot n'a aucune ombre.
Je sais l'air m’époumoner.