le trop plein d'herbes
éliminé
et caché
ce que la poutre a fait subir au calme aléatoire
rafistolage
le jour fut occupé
à l'aube tout paraissait serein
le feu déjà dans tous les yeux
sur toutes les barricades
dont nous reconnaissions leurs faiblesses visibles
est toujours prévisible
ce que soumet l'image
une femme à sa fenêtre
un homme en son jardin
les enfants qui rigolent
le pouvoir qui impose
sa cueillette de fleurs
mais bien loin des théâtres
vous voyez
chacun est dans son coin
nous ne faisons plus cercle
hormis quelques zadistes
qu'il nous faudrait rejoindre
ou même nous inventer
comme tels
sauvageons et rebelles
mais
la dispersion des anges
l'abolition d'une nouveauté d'angles dont nous étions porteurs
des êtres déboussolés
dans l'attente
de quelques hautes marées sonores
voilà notre présence
séparée du présent