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Billet de blog 9 juillet 2017

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Poursuivons.

Il se pourrait que du duel entre' le socialisme et le libéralisme, confrontés à la transgression énergétique, le vainquer ne soit pas celui que l'on pourrait penser.

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04 07 2017.

Poursuivons.

L’antique système médiéval, aristocratique, royale, hiérarchique, a connu de sérieuses secousses : Après une « révolution » technologique - énergétique, liée à la multiplication de moulins, à eau et à vent, les progrès de la métallurgie, l’invention le collier de poitrine pour le trait, le ferrage des chevaux, l’étrier, ont permis un décollage de la production. Ce qui a entraîné un surcroît de population. Un début de diversification du travail. Le commerce de proximité, international a connu une embellie. L’époque des grandes foires de Champagne, manifestation des échanges entre le nord et le sud, en est le résultat. Avec ces foire, tournaient également les circuits de groupes de tournois et de spectacles.Le show bizz avant la lettre. Pendant un temps, la concurrence a amplifié le processus, puis arrivé à un moment , a inversé sa courbe de rendement. Les échanges ont reculé, la production a chuté. La royale bêtise a encore accentuer le problème. la peste a rayé des registre 1/3 de la population et donc de la main d’oeuvre. Ce qui n’a pas arrangé les affaires de l’aristocratie. Là dessus, la « guerre de cent ans » a encore aggravé la situation. L’aristocratie française - la chevalerie – ne s’en est pas remise. L’économie a plongé. On est passé en mode survie.

La fin de la main mise arabo-musulmane sur l’Espagne, sur une partie de la Méditerranée, a libéré le commerce. La découverte des Amériques, l’ouverture de la route maritime vers l’Asie a étendu les domaines de prédation, et a fait explosé les échanges. En donnant la place à de nouveaux acteurs qui prenaient des risques, et s’enrichissaient.

Donc de nouveaux acteurs émergeaient : Les marchands et les banquiers. Le pouvoir changeait de main. La bourgeoisie marchande commençait son ascension.

La fin de la guerre a permis la reprise. Les guerres d’Italie, en important les éléments culturels de la renaissance italienne, a permis une nouvelle reprise, rapidement mise à mal par les séquelles des guerres extérieures, et de la guerre civile - guerres de religions. La paix a permis de renouer avec le développement et les échanges. Mais les séquelles des épisodes antérieurs étaient toujours là. La monarchie, dopée à l’absolutisme a bien relancé l’économie, par le développement des grandes manufactures, l’importation de technologies étrangères - et en causant de sérieux dégâts écologiques -, mais la royale connerie, en faisant fuir l’élite entrepreneuriale protestante – entre autres - , en enquillant guerres sur guerres, a, de nouveau, ruiné le pays. La compétition avec l’UK, la Hollande, après de brillants débuts, a tourné au fiasco.

La monarchie, impécunieuse, affaiblie, minée par l’emprise de la bourgeoisie entrepreneuriale et commerciale, était à bout de souffle. Sa fin, pressentie, laissait une place potentielle à d’autres voies. Les progrès de l’imprimerie, le potentiel de diffusion qui l’accompagne, ajouté à une poussée de l’éducation, ouvrait à d’autres voix.

Si nous remontons à la fin du 17 éme et aux débuts du 18 éme, nous voyons émerger plusieurs lignées de pensée. C’était l’époque dite des Lumières. D’importantes différences se manifestent déjà.

Les encyclopédistes, soucieux de se débarrasser du carcan aristocratique voir royal, prônent l’épanouissement des individus, de leurs compétences par l’éducation. Ils promeuvent l’individu, la libre entreprise, la liberté de commerce. Il s’agissait d’accroître le potentiel de chacun, pour libérer l’énergie. Classons les dans les libéraux. Les physiocrates en sont issue. Plus tard, ceux que l’on qualifia de Girondins.

En face, Hobbes, écrit le Léviathan, bible de l’état absolu, totalitaire. On peut classer les montagnards dans ses héritiers, ainsi que la plus part des systèmes totalitaires du 20 éme. Aussi libéral que je suis le pape !

En symétrie Locke, sensualiste et empiriste, opposé doctrinal à Hobbes publie Essai sur l’entendement humain, Le gouvernement civil, Lettres sur la tolérance, et Pensées sur l’éducation. A classer dans les libéraux.

Rousseau, grand chantre du collectif opposé à l’individu, de la bonté innée naturelle, dévoyé par la société, contempteur acharné de la ville, corruptrice des saines sociétés rurales, qui fit certes des textes édifiants sur l’éducation, mais s’avéra bien piètre père et détestait les enfants. Et dépourvu d’empathie. Pas franchement libéral.

Voltaire, propagandiste du libéralisme anglo-saxon, grand pourfendeur de l’absolutisme et de l’injustice, modérément de l’esclavage – dont faisait usage les libéraux - , contempteur de Rousseau, fut un grand pisse copie. Pas toujours à bon escient.

A l’époque, le développement de la recherche, aiguillonnée par la concurrence, l’investissement privé et les subventions, amena massivement de grandes innovations techniques. Le développement et la circulation de l’information, grâce à l’imprimerie, via les journaux, les libelles, apporta une véritable « révolution culturelle », assez proche de ce que Internet a opéré de nos jours. Furent alors jetées les bases de ce qui serait la révolution industrielle à la fin du siècle et au siècle suivant. Cela pour l’économie. Pour l’organisation sociale le chantier était ouvert.

Le processus d’industrialisation, de colonisation, de « mondialisation »des échanges, fut mené par le libéralisme, avec succès, mais en générant beaucoup d’effets secondaires – écologiques, sociaux, médicaux, désastreux

Je l’ai dit, la poussée du libéralisme a permis l’émergence, la reconnaissance et l’expression de ce que l’on nommera le mouvement ouvrier, l’apparition de la représentation élective, la République, en un sens, de la démocratie. Non sans blocages, ni retours en arrière. Et la non résolution de ses contradictions menait au désordre. L’histoire hésitait !

Le Manifeste du Partis Communiste, avec son cortège du matérialisme Historique, de la Lutte des classes, la Dictature du prolétariat, de Marx, fit pencher la balance vers la solution collectiviste, étatique, autoritaire, centralisatrice, verticale, pour conter le libéralisme. Hobbes et Rousseau viraient en tête.

Il faut signaler aussi que une bonne partie du mouvement « ouvrier », se signala par un antisémitisme des plus crasseux, et par un soutient idéologique au processus de colonisation, pour apporter la civilisation à ces peuplades arriérées, à peine humaines, et que les pouvoir lâcha quelques miettes sociales en échange du consensus colonial. Ce qui, bien entendu, ne se fit pas vraiment à l’avantage des colonisés qui en virent de toutes les couleurs. Ce que personne ne voyait, c’est la violence potentielle du choc en retour !

Toutefois, si la théorie de Marx n’évoluait pas, la capitalisme si ! Et s’adaptait, évoluait. La crise finale ne vint point ! Les premiers acquis sociaux arrivèrent en Allemagne, par un chancelier royaliste, autoritaire, et soucieux de couper l’herbe sous le pied aux socialistes. Très efficace . Période de grand développement économique, hiérarchique, vertical et autoritaire excessivement mal partagé, Ce qui vint, de par une montée symétrique aux extrêmes entre les nationalismes en compétition, fut la boucherie sauvage de 14-18. Y trépassèrent, quelques millions de morts , le N E de la France ravagé, et en prime, les grands empires centraux, Allemagne, Autriche Hongroise, Russie tsariste.

En sortit en Russie, la révolution russe, bolchevique, en Allemagne – la connerie des politiciens et des militaires étant sans mesure – une révolution sociale noyée dans le sang, le chaos, et une réaction carabinée de refus. La guerre n’étant pas arrivée jusqu’en Allemagne, et n’y ayant donc pas apporté de destructions massives. Le nationalisme allemand et le nationalisme pan germanique, causes premières de la folie guerrière, relayées par le négationnisme revanchard des militaristes démobilisés, en général, et de certain maréchal allemand, en particulier, n’avaient pas été marqué du sceaux de l’infamie, et pouvait renaître de plus belle. L’Europe, ruinée, endettée jusqu’au cou, y perdit sa suprématie au profit des USA. Adeptes du libéralisme.

Et on recommença de plus belle ! Mais avec un changement du point d’application.

La production américaine s’emballa. Et rapidement, pour produire encore plus, le crédit s’emballa aussi. Et on arriva à une situation de surproduction. Pour pallier à ce problème, le crédit à la consommation s’emballa itou. La spéculation boursière s’envola, et attint des niveaux stratosphériques. Au delà du raisonnable. Je ne sais si vous avez déjà vu faire rouler un Solex au nitrométhane sur la promenade des anglais, mais, à un moment, le moteur fond, et se bloque. Malgré les éléments de communications extrêmement optimistes de Hoover pour sa réélection – réussie - c’est ce qui arriva grosso modo, à l’économie US, en 1929. Quand le libéralisme, par manque de régulation, s’emballe, il plante !!! Les conséquences économiques et sociales furent effroyables. Relisez Les raisins de la colère, revoyez On achève bien les chevaux, ou ce film que chanta Ginsbarre, Bonnie & Clyde ! Et pour bien charger la barque, ajoutez Sacco et Vanzétti !!! Pour le fun.

Il fallut que Keynes, un libéral éclairé et intelligent – si si, il y en a !- , soucieux d’intégrer les paramètres sociaux dans l’économie, épaule Roosevelt pour lancer le New Deal, et commencer à sortir les USA du gouffre ou un libéralisme borné l’avait plongé. Ce qui valut à Roosevelt de se faire traiter de bolchevique par la droite US et la finance. Mais aussi d’avoir un outil industriel à même d’affronter, victorieusement, le conflit à venir. Le libéralisme s’est adapté, a muté, et poursuit son chemin. 40-15 !

Sur le vieux continent, en Russie, sur le modèle marxiste, « Le communisme, c’est les soviets plus l’électricité, la terre aux paysans » - Lénine, soucieux de garder la pouvoir, après avoir noyé dans le sans toute opposition, envoyé des millions de gens pourrir dans les camps, céda la place à Staline. Le quel s’employa derechef à retirer la terre aux paysans, dékoulakiser la paysannerie, et à organiser la famine – 7 millions de morts – pour payer l’industrialisation. Il fallait moderniser l’économie – ce n’était pas du luxe - soviétique pour prouver sa supériorité sur les capitalistes abhorrés. A la schlag, en très grand, massif, sans aucun soucis écologique, social, encore moins d’éthique. Le système concentrationnaire connut une véritable explosion – il y avait tant de mal pensants, d’opposants, de traîtres, de trotskistes dont il fallait bien se débarrasser – et permit, grâce à ce qu’il ne faut pas hésiter à nommer un véritable esclavage, à une abondante main d’oeuvre gratuite, mais à rendement ridicule, de fournir force chantiers de productions diverses et variées.

Le système soviétique, qui nie l’individu, et exalte le groupe, va s’échiner à effacer le « viril homme» gangrené par les mauvaises habitudes, et forger, par l’éducation, l’ »homme nouveau ». L’homo soviéticus ». Une sorte de super man pur et dénué de défaut individuels petits bourgeois réactionnaire. Dans les faits, il formate une masse abrutie et obéissante, acculturée, incapable d’initiative, mais quand même éduquée, soumise aux voltes faces arbitraires du centralisme démocratique de la verticale du pouvoir. Le Parti ! Le Partis ! En dehors du Partis, point de salut ! «  Ils font semblant de nous payer, nous faisons semblant de travailler ». Après une décennie de tourmente révolutionnaire, l’Intelligentsia – éradiquée – avait cédé la place à la nomenklatura. Le Réalisme socialiste fit dans l’art pompier, et devint un support de propagande. Les campagnes idéologiques régulières et insistantes - la révolution permanente - tentaient bien d’éveiller l’ardeur d’une population aboulique et soumise, sans grand succès. Les campagnes de purges à répétition -une constante dans les régimes totalitaires- alternaient avec les campagne de prop. Le stakhanovisme – une superbe manipulation- entre dans ce cadre. La propagande remplaçait l’information. Le culte de la personnalité – autre constante des régimes totalitaire – déifie Le Petit Père des peuples !

Les réseaux du Komintern déversaient d’abondants « fonds secrets » aux partis frères à la manœuvre dans les pays capitaliste, pour préparer la grande révolution prolétarienne qui ne saurait qu’approcher. Et luttaient apprement pour liquider tout ce qui pouvait faire de l’ombre au stalinisme. Combattant les sociaux traîtres sociaux démocrates allemands - « les vrais fascistes », Staline offrit le trône à Hitler ! Après avoir éradiqué les anarchistes, les trotskistes espagnols, et les Brigades internationales qui avaient stoppé Franco, et embarqué le trésor de la Banque d’Espagne, Staline offrit la place à Franco.

Pour l’Italie, de même structure familiale que la Russie et la Finlande, un ancien « socialiste », disciple du français Sorel, propagandiste du syndicalisme révolutionnaire, payé par la triple entente pour faire entrer l’Italie en guerre contre l’Autriche Hongrie, en éditant un journal depuis Genève, Mussolini, inspiré de certains paramètres libéraux et soviétiques, grassement soutenu par les grands propriétaires terriens, quelques groupes factieux, et le patronat, lança ses chemises noires à l’assaut des bastions paysans révolutionnaires, marcha sur Rome, prit le pouvoir, et imposa le fascisme.Un film, avec Depardieu, donne un idée de cette période. Une forme de dictature étatique populiste anti communiste et anti socialiste, cassa toute opposition. Ne supportant pas la concurrence, il s’attaqua donc également à la mafia, et les mit en conserve dans les îles Liparis. Une dictature ne tenant qu’en mobilisant l’exaltation nationaliste et guerrière, l’invocation de la grandeur perdue, et un ennemi commun, il se lança à la conquête de l’Éthiopie Les auxiliaires érythréens et somaliens surarmés, renforçant les chemises noires mécanisées et les bombardements chimiques l’emportèrent, non sans mal. En interdisant les apports d’armes, la SDN empêcha le Négus de se fournir en armes. Ce qui lui fut fatal. Puis, il envoya quelques dizaines de milliers d’hommes, lourdement équipés, pour soutenir Franco contre les rouges en Espagne. Une fois bien entraînés, et profitant de la fréquentation de la Légion Condor allemande,il disposait d’un outil efficace. Prenant très mal les remontrances démocratiques et humanitaires des mollusques castrés de la SDN, -empêtrés dans leurs salades géo politiques pour contrer Hitler -, dont il n’avait que faire, il en claqua la porte avec fracas et superbe.  Tout comme Hitler, qui s’en est déjà sorti après la remilitarisation de la Ruhr. 40 -40 !

Il faut noter que l’économie fasciste, plus autarcique, résista mieux à la crise de 29. Par contre l’Allemagne de Weimar, bonne élève du libéralisme, chargé de servir de locomotive économique pour relancer l’économie continentale, se prit la crise de plein fouet dans les dents, et sombra dans la dépression, une inflation à plusieurs zéro. La population, désespérée, ne savait plus à quel saint se vouer. Hitler et ses chemises brune voyaient s’ouvrir un boulevard pour déployer leurs théories involutives. Les lumières qu’abominait Hitler passaient à la trappe.

Le centralisme tant démocratique qu’anti démocratique gagnait des points ! Rousseau et Hobbes prenaient la main.

Le Japon, se pensant peuple d’origine divine, tombé aux mains de la caste militariste, pris d’un accès de nationalisme expansionniste,visant toute l’Asie avec le projet de La sphère de coprospérité anti blanche, ayant déjà avalé la Corée, commença à dévorer la Chine, en commençant, à titre d’amuse gueule par la Mandchourie, puis passa au plat e résistance, avec le continent, en commençant par les côtes. Nankin fut une abomination. Mais la victime résistait, bien que divisée. Ironie : Les japonnais s’armaient chez les américains, et les chinois chez les nazis !

Se heurtant au blocus pétrolier US, qui freinait ses velléités hégémoniques, le Japon attaqua les USA, à Pearl Harbour, bouscula anglais, hollandais, français, américains, et avala la Malaisie, les Philippines, l’Indonésie, la Cochinchine, la Birmanie, lorgnant l’Australie et la Nouvelle Zélande, et l’Inde.

Entre temps, par une programme d’armement massif qui ravissait les allemands – en créant le plein emplois- , un bidouillage financier fort intelligent qui créait une monnaie alternative - on ferait bien de s’en souvenir - , grâce à la complicité de l’URSS qui permettait à ses unités de s’entraîner sur son territoire - un comble d’imprévoyance et de duplicité - , quelques ruses pour tourner les interdictions avioniques, la main mise sur le complexe militaro industriel autrichien et de toutes ses richesses, condamnée du bout des lèvres par la SDN, puis du complexe militaro industriel et toutes les ressources minières de la Tchécoslovaquie, concédé par les démocraties européennes qui crevaient de trouille de la froisser, Hitler se forgeait la plus formidable machine de guerre jamais réalisée.

Et c’est là que, au nez et à la barbe des démocratie, la collusion entre les deux totalitarisme éclata ! Le pacte Molotov Ribbentropp permit aux deux monstres de se partager la Pologne, les pays baltes, et les ressources qui allaient avec. Pour le plus grand dépit des démocraties. Je ne m’appesantirais pas davantage sur le début de la guerre. Sinon pour reconnaître que l’URSS, qui pensait manipuler Hitler, fut la première surprise par Barbarossa - quid des chars B2 -, et que ce fut bien elle qui porta le plus lourd prix de cette guerre. Au prix de pertes inouïes. Certain document filmé rapporte d’ailleurs l’explication d’un Staline hilare, expliquant à un Eisenhower stupéfait comment se menait une offensive russe ! Pour une offensive, si une division monte à l’assaut, il y a une division du NKVD derrière, qui tire à la mitrailleuse sur quiconque s’aviserait de flancher. En URSS, on envoie la masse à la boucherie, sans état d’âme - le rouleau compresseur russe - , alors que les ricains montent à l’assaut volontairement, et tentent de limiter au maximum les pertes humaines – de leurs troupes. Partant du principe que tout territoire conquis appartient au conquérant, Staline se fit un devoir de laisser les nazis liquider la résistance « démocratique » polonaise, et ne se priva point de coloniser les républiques de l’Europe de l’est, en les transformant en « Républiques démocratiques ». En fait un glacis de défense. Par contre, si les occidentaux libérèrent l’Europe de l’ouest et occupèrent l’Allemagne un temps, ils y rétablirent la démocratie. Libérale, certes, mais démocratie quand même. Et ces démocraties perdurent encore. Ce qui n’est pas le cas de l’URSS, qui implosa littéralement sous le poids de son incompétence. A noter aussi l’épisode le la Perestroïka, instaurée par Gorbatchev, pour « moderniser et démocratiser » le régime, qui se solda par une tentative de coups d’état – raté – pour l’empêcher. Le communisme n’est pas réformable - quoique en pensent encore certains - . Et les états qui échappèrent alors à son carcan de se démocratiser derechef ; et de prendre illico leurs distances avec l’ancien « pays grand frère ».

Il est à remarquer que après la guerre, tous les régimes qui adoptèrent le modèle soviétique, sombrèrent dans des systèmes totalitaires immondes et criminels, affamants leurs populations, massacrant les intelligentsias, les opposants, les tièdes, et que ceux ci s’enfoncèrent aussi surrement dans la déconfiture que prévu. De par leur conformation même bien plus que sous les assauts perfides et déstabilisateurs de l’Occident corrompu et décadent ! Dire que j’ai applaudi la chute de Saïgon et de Phnom Pen ! Et il fut navrant, quelques années plus tard, de voir les anciens contempteurs de l’Amérique,s’allier à des « réactionnaires » patentés, affréter ‘L’île de lumière » pour aller sauver les boat peoples  qui fuyaient leurs anciens héros !!! Dans la même veine, je me souviens d’ex militants de la GP – qui affrontaient physiquement la CFT de Citroën - se féliciter de l’existence de régimes « progressistes », en Syrie et en Iraq !!! L’aveuglement socialiste n’a pas de bornes !

Si depuis, ces états, pour ne pas être définitivement balayés, ont injecté un peu de libéralisme dans leur économie, le plus souvent la hiérarchie du paris unique – oligarchie de fait - conserve le pouvoir, et est à peu près la seule à profiter de l’embellie. On a très bien vu, lors de la chute de l’URSS, comment les anciennes oligarchies soviétiques se sont reconverties en oligarchie mafieuses.Et ont pompé sans vergogne les sommes faramineuses que l’occident a déversé alors. La fédération de Russie est actuellement sous la coupe d’une oligarchie mafieuse – avec tous les aléas -, et l’analyse des fait amène à constater que Poutine est le capo di tuti capo du système russe. Et vu les sommes qu’il a investies dans l’ »aménagement » du site olympique d’hivers de Sotchi de 2014, on peut se demander ou il a été pêcher ce fric, avec sa retraite de directeur du KGB, et sont salaire de président. Quelle est sa fortune selon Forbes ? Oh ! Le médisant ! Et je doute que la plus part des militants qui luttent actuellement contre l’hydre libérale, pour le socialisme, aient envie de vivre dans ces pays du socialisme réalisé, ou qui en ont conservé l’architecture idéologique. D’ailleurs ils n’en auraient pas la puissance car leur existence, leur mode de vie, leur mode de pensée, d’expression, les voueraient immédiatement à disparaître !

Passons ! Dans l’état actuel des chose, et dans le court-moyen terme, l’économie industrielle à croissance indéfinie, fondée sur l’usage massif des énergies fossiles, socle du système capitaliste dans sa forme actuelle – il y en eu bien d’autres - et sa conformation libérale – et ultra libérale -, va donc se trouver confronté à ses limites. Naturelles, climatiques, humaines, sociales. Le foisonnement indéfini, principe de base de propagation de la vie offre des paradoxe. Confronté à la pression tant extérieure que intérieur, le premier but d’un organisme – depuis la bactérie -est de se maintenir. Hors, le jeu de la pression et des échanges fait que alors, pour se maintenir, un organisme doit changer. Il faut changer pour survivre. Dans l’examen du fleuve de la vie, on peut distinguer comment l’évolution a modelé certains clades, en renforçant certaines particularités : Griffes, dents, cuirasse, cornes, longueur de jambes, vitesse de pointe, endurance. C’est très net pour les tétrapodes. On peut admirer, mais force est de considérer qu’il y a des limites, et que plus un organisme est spécialisé, plus il est moins capable d’évoluer.

Les primates ont fait un autre choix. Ils sont devenu bipèdes, et ont refusé toutes spécialisation externe. Et cette bipédie a libéré la mains, et toutes les capacités qui s’en suivent. Et en permettant une meilleure nutrition, a permis de libérée le crâne d’une partie de sa structure masticatoire, ce qui a permis la croissance du cerveau. Cela a pris quelques millions d’années. « nous sommes les africains, nous arrivons de loin ! ». Nous avons également pu fabriquer des artefacts de plus en plus complexes, et décupler nos capacités de perception et de traiter l’information. De plus, nous avons trouvé moyen de passer de la horde, la tribut, à des formes sociales extrêmement complexes, à l’échelle de territoires entiers, de continents, de la planète. Le résultat est que nous sommes le premier clade de primates – de mammifères – à étendre notre domaine de prédation à la quasi totalité de la planète. Et nous commençons à observer, explorer le système solaire. l’extérieur. Beaucoup moins l’intérieur ! Nous commençons, et allons de surprises en surprises. C’est beau et complexe, la vie ! Et nous sommes, un parmi d’autres, à la limite d’une nappe. Dépourvu de spécialisation extérieure, nous avons accru un potentiel interne dont ne ne savons encore pas le tiers du quart du mode d’emplois. L’évolution, par différentes voies – dont le jeu, la sélection active des acquits - qui n’avaient qu’un but, survivre, se maintenir, a mené à l’accroissement de la conscience dont nous sommes, actuellement le vecteur principal. J’imagine mal la nature se livrer à la production d’un organisme antagoniste à sa survie. Ce n’est que cet organisme, et son potentiel, sont fort récent, et que nous sommes dans la situation d’un juvénile inexpérimenté, impubère, qui, après avoir bien fait mumuse et expérimenté toutes les conneries possibles et imaginables, et même celles que l’on imaginait pas. se retrouve à devoir assumer un comportement responsable adulte, à faire face à une situation hors norme, non intégrée !

Parce que, des systèmes – prè?!?!-capitalistes,fondés sur la production et l’échange, ils y en déjà eu. Et ils ont tous connu la même fin ! Que l’on observe les sociétés préhistoriques, historiques - Égypte, Phénicie, Grèce, Assyrie, Rome, Capétiens, Chine, renaissance, Gènes, Venise, Hollande, Espagne, Portugal, France, Angleterre. Tous ont fini par se ramasser après avoir épuisé leur domaine de prédation, et face à la concurrence. USA, Amérique du sud, Afrique, Chine, Inde, Islam sont condamnés à subir le même sort. Paradoxalement, il se pourrait que ce soient les pays du vieux continent, ceux qui ont fait l’expérience du capitalisme industriel, ceux qui ont été les premiers à subir l’assaut du virus, et qui, de par l’évolution spatiale liée à la mondialisation, se retrouvent maintenant en déshérence flagrante, qui ont laissé – volontairement ou involontairement - se reconstituer un biotope conséquent, se retrouvent vaccinés, en quelque sorte, et à même de retrouver une voie nouvelle, à expérimenter un modèle expérimental plus bio sphérique, pour développer et épanouir les potentialités dont nous disposons. Bien loin des délires mécanistes et prométhéens du transhumanisme, véhiculés par le gratin techno californien. En mal de se conserver. On n’a rarement vu une hyper spécialisation évolutive intégrer victorieusement une nouvelle spécialisation . Les ovipares ont cédé la place aux mammifères. Les dinosauriens ont cédé la place aus mammaliens puis aux mammifères Les marsupiaux ne résistent guère aux placentaires. Les Macaroïdus, les lions des cavernes, Ursus Spélaeus, les mammouths ont disparu, replacés par plus petits, plus malins, plus rapides, plus sobres. Les carburants fossiles ont permis une formidable croissance- extension. La transgression va induire une contraction non moins formidable, qui va se traduire par une restriction du domaine de prédation, une restriction de la disponibilité de la biomasse, donc aussi une réduction de population.

L’expérience démontre que, par son incapacité à intégrer la nouveauté à évoluer, à se régénérer, le système « socialiste » n’est pas à même d’affronter cela.

Le système libéral, dans la mesure ou on accepte le paradigme qu’une entreprise est un organe satisfaisant à un besoin social, et qui s’adapte aux besoins de cette société, comme une glande pour un organisme, et non l’inverse, ce qui reste le seul moyen de le réguler, a la capacité d’affronter le changement de paradigme énergétique. Les déclarations des sieurs junker et Schaüble sont à cet endroit extrêmement révélatrices d’un aveuglement mortifère. Une entreprise, un cartel, une branche industrielle, n’ont pas à prendre le pas sur la démocratie. Ce serait reconnaître que le turbo capitalisme est une activité non intégrée dans l’organisme : Un cancer ! Ce qui d’un point de vue tant anatomopathologique que ontologique, que morphogénétique, dénote une singulière incompétence à prétendre gérer l’économie politique.

L’UE, l’invention socio économique et politique la plus récente sur la planète, malgré toutes ses errances et ses outrance infantiles et pubertaires, est et sera la seule structure planétaire à même d’évoluer et de s’adapter à la transgression énergétique. Après moult intégrations et modifications. L’UE est la nouvelle – et la seule actuellement - tentative de constitution d’un méta organisme continental, par accrétion volontaire. L’UK, les USA, la Chine, la Russie, l’Iran, l’islam sont bien loin de pouvoir prétendre garantir la pérennité du leur.

Bon ! Alors ! Le socialisme, le libéralisme ?!?!?! L’UE ! Rira bien qui rira le dernier !

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