Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.
Ce livre de 730 pages me fait penser à ces films de série B qui auraient été bien meilleurs s’ils avaient duré une heure et demi au lieu de trois heures, et au terme desquels on se retrouve dans la rue fâché d’avoir perdu un temps précieux. Le dernier opus de Houellebecq fait partie de ces romans qui s’étirent à la recherche d’une raison d’être qui se dérobe en permanence au point où il devient difficile de dire à quel genre il appartient. Est-ce de l’autobiographie imaginaire ? du roman picard transposé au 21° siècle ? un polar qui ne décolle jamais ? ou une banale histoire de famille qui ne réussit pas à être exemplaire ?
Pourtant j’attendais de cet auteur adulé qu’il me dévoile avec impertinence un de ces travers honteux de notre civilisation qu’il a su parfois détecter et décrire, mais rien ou pas grand-chose ici ne dépasse ou gratte. Bref, cet OVNI est totalement inidentifiable et c’est son principal problème : à force de me demander où il va, je suis obligé de conclure qu’il va nulle part.
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