Dans Libé, on pouvait lire hier qu'un "car de touristes belges avait fait un détour de 1.200 kilomètres en France", le pilote du car ayant branché son GPS sur La Plagne, mais les La Plagne étant tous situés - en France du moins - dans les montagnes, le-dit GPS a envoyé le car, ses touristes et le chauffeur vers un La Plagne des Pyrénées plutôt que vers le La Plagne alpin.
La petite troupe a donc eu le loisir de visiter les contours de la Méditerranée, la belle cité de Carcassonne, la frontière espagnole, et même la rose toulousaine avant que le pilote du bus ne s'avise qu'il avait un téléphone portable, qu'il appelle son chef de car, que celui-ci lui dise qu'il avait une carte en papier dans son autobus, qu'il parvienne à déchiffrer la-dite carte, et que nos amis belges finissent, après 24 heures de promenade, par se retrouver dans le La Plagne alpin.
Et l'on s'étonne que nos amis les belges fassent l'objet de blagues belges que même les Suisses ne comprennent pas. Mais l'explication de cet étrange carvalerie se trouve peut être dans le même Libé qui nous dit que le parlement irlandais vient de légaliser une centaine de drogues. Le cariste - à ne pas confondre avec un caviste - avait dû brancher son GPS sur un La Plagne irlandais, mais la bête à trois lettres ne comprenant pas l'anglais - étant flamande, peut-être l'a - tout bêtement qu'elle est - fourvoyé.
Ouais, et s'il était allé jusqu'en Camargue, les touristes belges auraient pu voir des flamands roses alors que tu digères tes oliphants verts. Qu'elle dit ma chatte.
Certes, mais si même les Suisses - petits ou grands - et les Irlandais - qui ont perdu leur oranger - se mettent à blaguer, on se demande où va l'humour.
Quant à la révolution, on la cherche encore avec le neveu.