Il y a des jours où l'on se demande, franchement, si l'on n'échangerait pas son statut d'humain, bipède sensé être l'espèce dominante du monde connu et de ses banlieues, contre celui d'un poulpe qui, lui, ne connait que le monde marin - et encore n'y fréquente-t-il peu - ou elle s'il s'agit d'une poulpe, mais l'humain ne sachant pas faire la différence, on s'en fiche.
Bref, si l'on se changerait pas son statut d'humain qui pense toujours lorsque qu'il s'essuie - celle-ci est de mon ami des cartes avec lequel je joue à la bruscambille avant que de nous noyer au fin fond des océans de nos pensées…
Colorées, qu'elles sont tes pensées. Qu'elle dit ma chatte.
Certes ! Mais lorsque l'on me brusque la cambille en pleine séance de méditation poulpienne, je fulmine entre deux eaux troubles. Et je ne vous raconte pas lorsque je lis dans ma presse quotidienne pour… (désolé, je fais saute d'argot ce soir). Donc lorsque ma presse à poulpes me dit qu'un mec a dit qu'un autre mec a dit que lorsqu'on met un troisième mec (ou une fille, si l'on pose des quotas) dans une nouvelle forme de chambre à gaz, bourrée d'azote, celle-ci, et non de zyclon, ou d'eau de mer, "c'est beaucoup plus pratique" parce qu'on n'aurait même pas besoin de docteur, un légiste suffirait…
En ces jours donc, je me demande vraiment si je dois continuer d'essuyer pour être, ou, me mettre sérieusement à la rédaction d'un manuel sur l'éducation des poulpes - à l'usage des mâles ou des femelles - et de la façon d'en finir.