
Vignette qui accompagnait une réponse assez emportée à l'un de mes commentaires sur un billet où je manifestais mon opinion mettant en question l'attitude citoyenne pour contrer les abus de pouvoir, contestation dont sa mise en perspective depuis quelque temps, à mon avis et d'après mes propres constatations, ne se voit plus tant nous restons enfermés avec nous mêmes, occupés à un monologue circulaire avec soi autour d'un clavier.
J'ai l'impression que ma lecture de texte de cette image satirique ne correspond sans doute pas avec l'intention de son auteur, ni avec celle de celui qui l'a insérée dans son commentaire pour mieux illustrer sa réponse.
Moi, ce que je vois dans ce grand éclat de rire c'est surtout la puissance des médias couchés dont la propagande au service des forces de l'argent a si bien travaillé en quelques minutes.
Pour moi, ce que ce conseil d'administration trouve "à se rouler par terre" c'est le stress, les craintes de ce "peuple" qui dès qu'une proposition politique ne correspond pas au formatage classique, formatage dirigé avec main de maître de la part de celles et ceux qui tiennent en laisse, couchés, ses chiens de garde, ce peuple perd la boussole et confond ses intérêts avec ceux des abuseurs qu'il dénonçait un moment avant.
Ce que j'imagine derrière ce moment de communication heureuse, c'est la mise en pied d'un plan de défense agressif pour contrer tout celui qui oserait s'attaquer à ses prérogatives, privilèges et bénéfices exponentiels.
Franchement, comment une simple proposition à l'étude parmi d'autres pour obliger à rembourser aux usagers une partie des excès commis peut nous mettre dans cet état de délire collectif? Nous pouvons clouer au pilori le messager, rire soumis avec les puissants qui nous volent avec élégance nos sous mais ce qui est certain c'est que une brèche est ouverte dans les certitudes et sentiment d'impunité intouchable de ce conseil d'administration. Nous verrons!