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Billet de blog 21 janvier 2009

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Et dire que j'ose à peine le dire! Appel à E Plenel.

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Ni l'arrêt ponctuel des belligérances en Proche-Orient, ni la découverte de la misère des gazaouis après la destruction de Gaza, ni l'arrivée de Barak Obama à la Maison Blanche ou encore l'image de l'opposition française chantant la Marseillaise dans l'hémicycle de l'Assemblée nationale, pour ne citer que des événements, à mon avis, majeurs de ces derniers jours sont suffisamment forts pour couvrir le écho de l'affaire franco-française qui émeut toute la classe politique, les médias et un partie des citoyens survoltés de ce pays.

Et, en vérité, il y a de quoi!

Alors, de quoi s'agit-il?

Ni plus ni moins que des supposées déclarations faites par une responsable socialiste, publiées par Le Monde et reprises et amplifiées sans enquête ni vérification par tout celui qui veut faire plaisir à la cour ou se faire plaisir à soi-même (le cas de certains de ses brillants camarades et de L Fabius en particulier, pour ne pas le nommer).

Monsieur E Plenel, puisque vous parlez et défendez la liberté de la presse avec tant de brio, pourquoi ne pas mener une enquête sur le fond, à charge et à décharge, pour mettre le journalisme et ses praticiens, mais pas seulement, les citoyens et les politiques aussi, face à ses responsabilités et déviances en tant qu'utilisateurs de cette galvaudée liberté d'expression citoyenne et liberté de la presse? Parce que, jusqu'à preuve concrète du contraire, ce n'est que de manipulation et non pas de liberté qu'il s'agit.

L'on peut ou pas être d'accord avec un projet politique, l'on peut ou pas apprécier une personnalité publique et même la trouver détestable mais nous sommes encore en démocratie et il y a des outils et des moyens pour le faire savoir sans besoin de mettre la barre au ras des pâquerettes et de nous retrouver au milieu d'une meute hurlante. C'est un travail de sape qui ne servira à la longue personne et qui, c'est sûr, desservit le pacte civique et va à l'encontre du respect que les individus sont en droit d'attendre.

Si votre enquête, Mr. Plenel, prouve que les mots tels qu'ils ont été jetés en pâture ont été prononcés, alors pas de pitié, au bûcher l'hérétique et que l'on n'en parle plus de cet élément subversif, empêcheur de se retrouver, les pantouflards, entre soi!


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