Je ne connais de cette journaliste que ce que les médias et souvent elle même veulent donner à connaître sur le personnage, et encore que depuis quelques mois, pas plus de six ou sept.
J'avoue qu'avant je n'avais rien lu portant sa signature, ou alors cela ne m'avait pas tellement frappée comme pour la relever.
Il semblerait que cette journaliste anime aussi des programmes TV. Nous ne devons pas fréquenter les mêmes chaînes, c'est vrai que de mon côté la fréquentation est assez réduite.
Je lis sur l'Express que l'hebdomadaire Paris-Match publie un album, journal de campagne réalisé par le photographe Stéphane Ruet qui retrace la campagne du nouveau chef de l'Etat.
L'album est commenté par Valérie Trierweiler. Comme je ne lis pas Paris-Match, je ne sais pas si c'est en tant que journaliste ou en tant que femme du Président que les légendes qui accompagnent les photographies sont signées.
"'Vont-ils s'embrasser, se donner la main, voilà les questions cruciales que se posent mes confrères. Oui, l'homme que j'aime a eu une femme avant moi. Et il se trouve qu'elle a été candidate à l'élection présidentielle. Je fais avec".
Tel serait le commentaire, selon L'Express, qui accompagnerait la seul photo de l'album ou Madame Royal apparaît à côté de Monsieur Hollande, lors du meeting de Rennes.
http://www.lexpress.fr/styles/minute-vip/valerie-trierweiler-l-homme-que-j-aime-a-eu-une-femme-avant-moi-je-fais-avec_1129190.html
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"Questions cruciales que se posent mes confrères" relève le niveau de ses confrères ou alors l'opinion qu'elle a d'eux, ou les deux.
Comme c'est souvent la mienne aussi, d'opinion, je ne peux donc qu'être en partie en accord avec ce qui est volontairement ou pas sous-jacent dans la phrase. Je tends à penser que c'est involontaire, mais cela n'engage que moi.
En revanche, la fin de la légende, le "Je fais avec" ouvre encore de perspectives qui pourraient aider à expliquer le délitement de la République mais surtout de ses citoyens et citoyennes qui acceptent tout et n'importe quoi.
Je compte sur des psy, sociologues, ethnologues, enfin tous et toutes ceux et celles qui se penchent sur l'étude des cultures, pour le faire. Surtout pas de la part de journalistes... siouplaït!
Ma question est donc de savoir à qui s'adresse la personne qui écrit ces mots. A première vue l'on pourrait penser que c'est à un club de lecteurs/lectrices de romans collection Harlequin.
Mais aussi de savoir avec quels moyens cet album est publié. Si c'est avec les moyens publics, cela pourrait s'apparenter à un abus de biens publics puisque le personnage principal n'est pas le Président de la République, ce qui pourrait justifier son utilisation, mais ELLE, Madame la compagne du Président.
A moins que ce ne soit pas d'"Elle" qu'elle parle et que, encore une fois, elle se dévoue pour son homme et essaie de nous faire passer le fond de la pensée de son compagnon!
Dans tous les cas, je reviens aux question posées dans le titre de ce billet: Et nous? devons-nous aussi "faire avec"?
Il faudrait tout de même que le Président de la République envoie de signaux rapidement, il paraît que c'est dans son caractère, les signaux, qui clarifient auprès des Français et de Françaises qui avons voté pour lui, que c'est bien pour lui que nous avons voté.