Si ça peut te redonner courage, Nadine, Jacques, Marcelline, Anne et tous et toutes les autres...
.
Rien ne nous arrêtera... nous reprenons à notre compte la phrase de François Miterrand:
" Où voulez-vous trouver des nouveaux socialistes sinon chez ceux qui ne le sont pas encore?" François Mitterrand, Epinay 1971
et à la question de Martine Aubry:
"Un parti de masse, mais qu'est-ce qu'on va en faire de ces masses...?"
nous répondons par la voix de Ségolène Royal:
"Leur faire confiance, leur impliquer dans leur citoyenneté, leur écouter et leur donner la possibilité de se former au dialogue et aux affaires de la cité. Ils le vivent déjà sur le terrain, qu'ils rentrent dans les cercles de la discussion et du débat..."
Deux conceptions bien différentes d'apporter le socialisme... pour nous le choix est clair!
texte de Léon Blum - 1946
"Vous invoquez la nécessité du renouveau.
Mais plus que de tout le reste, vous avez peur de la nouveauté, vous avez la nostalgie de tout ce qui peut vous rapprocher de ce parti tel que vous l'avez autrefois connu et pratiqué.
Vous avez peur de la nouveauté.Vous n'en voulez pas dans la confection des listes, dans le choix des candidats.
Vous n'en voulez pas quand elle se présente comme un apport de forces fraîches que vous avez accueillies au lendemain de la Libération avec réticence, avec méfiance.
Vous avez cette même nostalgie du passé, cette méfiance et presque ce dédain, vis-à-vis des femmes et des jeunes. Vous ne faites pas place aux femmes sur les listes électorales. Vous ne considérez les jeunes que comme des recrues.
Vous avez peur de la nouveauté jusque dans les alliances politiques.
Je vous remercie d'avoir écouté avec bienveillance ces vérités un peu amères et un peu sévères, mais, vous le voyez, si mal il y a, le mal est en vous ; le mal, c'est le manque d'ardeur, le manque de courage, le manque de foi.
Le vote pour la motion Guy Mollet, savez-vous ce que c'est ? C'est une espèce d'alibi moral par lequel vous avez cherché à abuser votre mauvaise conscience.
Je vous le dis sans amertume, non sans tristesse, comme quelqu'un qui, depuis des jours et des jours, cherche vainement les moyens de réparer le mal que vous avez fait.
Peut-être comptiez-vous sur moi pour cela ? Quelques mots de Guy Mollet me laissaient croire tout à l'heure qu'il l'espérait, lui-même. J'ai pu le faire en d'autres occasions. Je me sens impuissant aujourd'hui parce que je ne sens devant moi' rien de défini, rien de saisissable, rien qu'un trouble moral, : qui ne se guérit que par un effort intellectuel de volonté et non par des paroles ou des formules de motions.
Verrons-nous en retour, comme certains de vous l'espèrent, un choc, une commotion psychologique, un sursaut rendant à notre parti quelque chose de cette foi, de ce courage, de cet esprit d'abnégation qui lui manquent ? Ce serait la seule contrepartie, la seule consolation possibles, et je tâche de l'espérer avec eux. Ce que je sais, quant à moi, c'est que pour le socialisme aucune blessure ne peut être mortelle, qu'il sortira de cette crise comme de tant d'autres, et qu'une fois de plus il fera surgir des profondeurs de la nation les forces et les hommes nécessaires à sa victoire.
"http://centenaire.parti-socialiste.fr/article.php3%3Fid_article=351.html