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Billet de blog 8 août 2015

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Donetsk, « Les Français sont-ils nos amis ? »

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..."Dois-je lui dire que chaque jour d’infâmes journalistes qui n’en portent que le nom nient jusqu’à leur droit de vivre et souillent leurs morts ? Que dois-je dire ? « La propagande est forte en France, forte et sale »". Laurent Brayard
Que dire de plus...
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Donetsk, « Les Français sont-ils nos amis ? »

Dans NOVOROSSIA TODAY

on:août 08, 2015

Dimanche 3 août 2015. Dans la nuit sombre à la lueur faible de la lune les obus s’abattent au loin sur les habitations fragiles de quelque famille du Donbass. Les coups partent, les uns après les autres, parfois presque en rafale. Je n’entends pas siffler l’obus, je suis trop loin, mais j’imagine bien son sifflement. Je me souviens des récits d’Henri Barbusse, de Dorgelès ou encore de Maurice Genevoix. A l’oreille les poilus pouvaient reconnaître le calibre des canons qui tiraient. Ici c’est un peu pareil. L’instant silencieux faisant place au chaos et aux décombres retombant un peu partout au sol, ce sont les maisons du Donbass qui éclatent. Dans ces maisons, dans ces immeubles vivent beaucoup de familles, d’enfants, de vieillards. Je me souviens de l’école de la République où l’on nous racontait « l’infâme Napoléon ». Diable si ces hommes-là, les volontaires de 1791 se trouvaient encore de ce monde que penseraient-ils de ce massacre ?

A peine le coup lâché, peut-être dans les hurlements de satisfaction des artilleurs, l’obus prend de la hauteur, oscille et retombe dans un sifflement avant de percuter finalement un peu au hasard les lignes des insurgés ou les habitations de leurs familles. Je revois encore cette vidéo délirante de l’été 2014, trois tankistes ukrainiens écoutant de la musique beuglaient comme des veaux à chaque coup tiré… des obus tirés sur des habitations civiles. Les bougres hurlaient et s’esclaffaient à coup au but. L’obus qui incline sa courbe pour ensuite ravager l’existence de gens comme tout le monde, ne hurle pas, il siffle. Beaucoup n’explosent pas m’indiquait un volontaire. Selon lui, en secret dans les bataillons d’artillerie ukrainiens il y a des saboteurs qui faussent les réglages, dérèglent les minuteurs, s’arrangent pour que les munitions ne soient finalement pas efficaces. S’il n’y avait que des saboteurs dans les rangs ukrainiens alors sans doute oui, l’Ukraine pourrait encore avoir le visage d’une vraie Nation. Mais trop de gens dans le Donbass sont déjà morts.

Cet obus pourtant a été travaillé par un ouvrier qualifié dans une usine, il a nourrit une famille si l’on peut dire. Il a surtout permis à une firme d’armement d’ici ou d’ailleurs d’aligner un chiffre sur un quelconque programme de comptabilité. Un de vendu. Un simple chiffre sur le bilan comptable d’une entreprise pas comme les autres. L’obus lui finalement se transforme aussi en argent sonnant et trébuchant, des euros. Ils transitent d’une banque à une autre. Une caisse de plus pour les artilleurs ukrainiens. L’argent n’est pas un problème réel pour l’Ukraine, à de nombreuses reprises FMI, USA, Union européenne ont mis généreusement la main à la poche pour que l’Ukraine puisse se payer le luxe d’acheter de quoi provoquer les cris et les clameurs d’artilleurs décérébrés. Et cela dure depuis plus d’un an, plus d’un an ! Combien d’obus ont été tirés ? Des milliers, des dizaines de milliers, plus ? Rien que dans les soirées de vendredi et samedi, pas moins de 500 ! Un bon business, un marché bien lucratif. Vos impôts français ne servent pas seulement à grassement payer une classe politique rassasiée mais paradoxalement avide de pouvoirs. Crédit illimité pour le Président Porochenko, que ses canons tirent… l’addition viendra en son temps, la Grèce est à vendre, mais l’Ukraine ne l’est pas moins !

Le décor change, je déambule dans les rues de Donetsk, le soleil écrasant domine toujours la ville. Au loin des cheminées fument, je rencontre sur mon chemin un « Ent » du Donbass, la rencontre est curieuse, Sylvebarbe lui aussi parlait de cheminées qui fument en Isengard. Mon curieux intermède tolkienien s’interrompt brusquement à la vue d’un véhicule bigarré qui croise ma route. Il pétarade et suffoque le long de la route. Décidément non nous ne sommes pas dans l’antique forêt de Fangorn. Pourtant les canons des Ukrainiens eux fument toutes les nuits. Hélas. Autour de moi les rues sont vides. Je suis sur une grande artère, je me rends au marché couvert, j’espère y trouver quelques choses essentielles pour ma vie domestique qui décidément m’éloigne de la Terre des milieux. Je me trouve plus tard devant un kiosque, non loin une gare d’autobus embarque son lot de voyageurs. L’endroit est vivant, des tables fixes à hauteur de torse permettent aux voyageurs en transit de boire avant le départ ou à l’arrivée un café ou un thé. La restauration rapide chère aux slaves et parfois peu engageante se trouve étalée tout le long du magasin. Une vendeuse attend ma commande, « un thé vert s’il vous plaît ».

Je paye les cinq roubles demandés, c’est à peine huit centimes d’euros. A mon accent elle repère ma condition d’étranger. Là-bas une autre m’avait prêté du sang arabe et aristocrate, je comprends bien la première remarque, les photos de mes ancêtres bressans, le pays des cheminées sarrasines expliquent cela. La seconde me laisse perplexe mais m’amuse, je n’ai pas trouvé de sang bleu dans ma généalogie paternelle, à peine ces braves gens ont-ils parcouru 50 kilomètres à l’intérieur même de l’obscur canton de Saint-Trivier-de-Courtes. Celle-ci me lance un « Italiano ? », « Niet Franzouss ! ». La conversation s’engage, la femme environ de mon âge me parle vite d’une grand-mère disparue en France durant la Seconde Guerre mondiale. L’histoire me rappelle celle des Lethulle, famille que j’ai guidé en Russie l’été 2014 à la découverte de leurs origines russes. Leur grand-mère aussi avait été déportée en Allemagne pour travailler dans les usines. C’est là qu’elle avait rencontré son futur mari… français. L’histoire est la même, elles furent sans doute des centaines de milliers, et quelques milliers d’entre elles ne revinrent jamais dans leur mère Patrie.

Je l’interroge, elle ne sait pas grand-chose, se souvient de lui avoir écrit il y a longtemps, 40 ans me dit-elle ! Rien ne s’est conservé de ce contact, ni le lieu en France, ni son nom d’épouse, ni les lettres. Une histoire qui restera dans l’ombre. Son intérêt grandit, elle plaisante avec sa collègue l’interrogeant sur ma présence « C’est un Français, as-tu un message à faire passer en France ! », « Certes non, mais parle-t-il russe ton Français ? », « Oui avec un accent, mais il parle », « Que fait-il donc là ? », « C’est un journaliste… », « Mon Dieu de la propagande, il fait de la propagande !!! ». Nous rigolons gaiement, je ne peux leur en vouloir, la propagande russophobe et anti Donbass je connais en effet. Elles comprennent toutefois que je ne suis pas un ennemi, je boirais un deuxième thé, un chat-souris, comprenne qui pourra s’approche de moi. Il est minuscule, à la proximité de ce lieu de restauration, alors qu’une vendeuse de glace et une autre de Kvas (la boisson nationale des Russes) se trouvent non loin, le petit félin est nourrit, pauvrement mais assez pour survivre. Il recherche ma compagnie et mes caresses. La vendeuse me lance un « emmenez-le en France ! ». Je réponds que je serai ici au moins un an, la réponse surprend mon monde. C’est avec reconnaissance qu’ils me laisseront finalement partir, je refuse un troisième thé, la dernière question me désarçonne toutefois « Les Français sont-ils nos amis ? ».

Avec désarroi je ne sais que lui répondre. Dois-je lui dire que chaque jour d’infâmes journalistes qui n’en portent que le nom nient jusqu’à leur droit de vivre et souillent leurs morts ? Que dois-je dire ? « La propagande est forte en France, forte et sale », les deux vendeuses hochent la tête, elles ont compris, mais j’emporterais avec moi ce jour-là la reconnaissance de leurs regards. Dieu merci je me trouve là pour relever notre drapeau, je m’éloigne toutefois avec un vague à l’âme et un réel malaise de savoir que dans mon pays, des gens les ont déjà enterrés vivants. Je me rassure moi-même en m’encourageant de la voix, finalement, il en reste assez de Français, il en restera toujours assez.

Laurent Brayard

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Laurent Brayard : Je suis allé dans le Donbass et j’accuse le gouvernement français

on:mai 21, 2015

J’ai eu la chance colossale de me rendre dans le Donbass et à Donetsk pendant plusieurs jours, d’accomplir ainsi un devoir qui aurait été celui de notre gouvernement dans des temps normaux. Avec des moyens très faibles, avec le soutien extraordinaire de quelques personnalités de Donetsk (et d’ailleurs), j’ai donc pu venir voir de mes propres yeux ce qu’il se passe dans cette région de l’Europe dont tout le monde parle mais que quasiment aucun français ne saurait placer sur une carte.   Lire la suite

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L’armée silencieuse des martyrs du Donbass

on:août 07, 2015

Des milliers de civils tués, certainement plus de 10 000 avec une fourchette haute plus importante car il faut comprendre dans les victimes toutes celles tombées dans la zone ukrainienne, celles des répressions et massacres de Kiev dans les différentes villes au moment de l’Euromaïdan, mais aussi au commencement des tueries en Ukraine et dans le Donbass orchestrées par le régime de Porochenko. Les morts sont une chose, mais il y aussi les blessés très nombreux parmi les civils, peut-être le double des morts ? Les chiffres donnés sont manipulés notamment par les régimes qui soutiennent Kiev et les comptages toujours difficiles. Une partie d’entre eux sont désormais estropiés, ils ont perdu bras, jambes, la vue et se retrouvent dans des situations infernales.

La blessure grave, l’amputation, Svetlana Kozïr l’a connu l’an dernier. C’était le 16 août 2014, dans une offensive terrible et menée par les forces ukrainiennes, la poussée des bataillons de massacreurs fut bien proche d’enfoncer un coin mortel dans la Novorossia. L’objectif des Ukrainiens était de couper en deux les deux républiques autoproclamées du Donbass. Dans ce mouvement, les Ukrainiens s’engouffrèrent dans ce qui devait être plus tard le chaudron et la fournaise de Debaltsevo et Gorlovka. Dans leurs progressions ils rencontrèrent de fortes résistances dans chaque localité rencontrée. Le 16 août, ils arrivèrent devant Jdanovka, petite ville au Nord-Est de Donetsk qu’ils emportèrent d’assaut dans un chaos indescriptible. Peuplée d’environ 12 000 habitants avant la guerre, la ville paisible subit un bombardement incohérent qui ne vise pas forcément les forces insurgées mais plutôt les populations civiles. Svetlana et sa famille qui habitent un appartement au premier étage d’un petit bâtiment se réfugient immédiatement dans leur intérieur. Alors qu’ils prévoyaient de se protéger avec leurs matelas et quelques meubles, l’obus assassin frappe alors de plein fouet leur logement. 

Dans leur maison c’est le carnage, le mari de Svetlana gît tué sur le coup dans les décombres avec son petit garçon à peine âgé de six ans. Lui aussi est mort. Mais l’obus n’a pas fait que tuer mari et fils... lire la suite

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MH-17 : LE SILENCE DES COMPLICES

on:août 07, 2015
Extraits :

Nous vivons à une époque où le progrès informationnel incarné par la toile omniprésente et omnipotente a gratifié le quatrième pouvoir d’une dimension illusoire sans précédent, au point que le journaliste, normalement en quête de vérité, s’est subitement transformé en illusionniste. Il ne se passe pas un jour sans que nous ne voyions apparaître des mensonges gros comme des maisons, que ce soit au niveau du traitement qui avait été réservé au massacre de la Ghouta en Syrie, traitement symptomatique à bien des égards, ou que ce soit, contraire au bon sens le plus élémentaire dès ses débuts, celui du dossier ukrainien.

Il m’est bien triste de le reconnaître, mais la désinformation russophobe qui gangrène les médias atlantistes est originellement française. Guy Mettan, député au grand conseil du canton de Genève et président du club suisse de la presse, l’a bien noté dans un article publié sur les pages de Libé (nous n’en sommes plus à un paradoxe près !) : « La russophobie moderne est née en France, avant de migrer en Grande-Bretagne et en Allemagne et, enfin, aux USA. Succédant à la russophilie de Voltaire, la russophobie française moderne a commencé avec Louis XV et Napoléon, qui ont forgé et diffusé le faux Testament de Pierre le Grand selon lequel le fondateur de la puissance russe aurait enjoint à ses successeurs de dominer l’Europe jusqu’à Londres ». Très franchement, ça ne vous rappelle rien ?L’esprit cartésien de mes chers compatriotes gaullois n’ayant d’égal que le pragmatisme décomplexé de nos politiques, il a fallu attendre le soi-disant miracle de la Marnepour que la Russie rentre dans les bonnes grâces françaises même si une période de réchauffement était quand même à relever sous la IIIème République. On y ajoutera bien sûr la russophilie européo-souverainiste du Général, vaguement soutenu dans les masses pour qui la Russie soviétique équivalait à Stalingrad en s’associant donc à un tournant providentiel de la II GM. Mais déjà à l’époque, alors qu’il n’y avait pas internet et les effets spéciaux télévisés étaient tout ce qu’il y avait de plus modeste, on s’évertuait à insuffler aux masses une pieuse admiration des exploits américains … si bien que la plupart des gens de ma génération assez peu versés en Histoire étaient (et restent, je présume) persuadés que les grands, les vrais vainqueurs de la Grande Guerre, ce sont bien évidemment les Américains. Moralité : il a fallu trois-quatre générations pour renverser et reforger une dimension cruciale de la réalité historique....
(...) sur un plan global, le semblant d’enquête mené discrédite totalement le droit international en achevant de démolir ses fondements. Voici pourquoi.

Lors du sommet de l’ANASE qui vient de se clore, le chef de la diplomatie russe a remarqué que la Russie était le seul pays à présenter des images satellites du Boeing malaysien au moment du crash la partie ukrainienne gardant pour elle les enregistrements dont elle dispose (échanges entre l’aiguilleur du ciel, le pilote et le co-pilote) et la partie américaine entretenant les soupçons des médias occidentaux et des familles endeuillées. On se souviendra du triomphe déplacé du Spiegel qui s’appuyant sur des a priori sans queue ni tête avait en son temps titré « Nous les avons ! Des photos des satellites américains montrent que les séparatistes sont les coupables ! ». La publication desdites images avaient été depuis rapportée aux calendes grecques de même que la prise en charge de l’enquête par l’ONU conformément à la résolution 2166 de juillet 2014 sortie par le Conseil de sécurité.

En plus de ces étranges omissions, plusieurs faits inexplicables renforcent les incertitudes des experts et décrédibilisent les marchands d’illusion. Ainsi :

  • Comment se fait-il que la Malaisie, première victime d’un drame qui a emporté la vie de près de 300 personnes, n’ait été inclue dans le groupe d’enquête que six mois après l’évènement alors donc que l’Australie, la Belgique, l’Ukraine et les Pays-Bas avaient été aussitôt engagés ?
  • Comment se fait-il que des mois après le crash de gros débris perforés en long et en large jonchaient encore le champ sinistré ? Dans un reportage récemment tourné par RT, on peut voir de simples villageois recueillir des fragments de taille et les stocker en lieu sûr en attendant qu’ils soient récupérés. Personne ne se manifeste. Comme s’il fallait faire piétiner l’enquête autant que possible. En outre, personne n’a jamais cherché à analyser les témoignages à l’époque tout crus et tout frais de ces mêmes villageois qui auraient vu – je ne crois que très passablement aux hallucinations collectives – unchasseur ukrainien escorter le Boieng. S’y ajoute le témoignage (jamais exploité par la partie occidentale) d’un aiguilleur du ciel espagnol qui aurait repéré non pas un mais deux chasseurs ukrainiens dans les parages. Des menaces récurrentes l’ont depuis réduit au silence. Les experts interrogés avaient procédé à une reconstitution informatique du crash en partant de l’hypothèse que l’avion avait été bel et bien descendu par un missile sol-air Bouk. Ils en ont déduit, au grand conditionnel, que ce scénario pourrait être validé mais qu’il n’était qu’une version plausible de la tragédie. Pourquoi ne pas faire une reconstitution du même genre en vérifiant l’hypothèse des chasseurs ? Quand bien même l’on s’en tiendrait à la version du missile Bouk, pourquoi en imputer automatiquement le lancement aux forces républicaines ?
  • Comment se fait-il que la partie malaysienne se contente de gober les pseudo-conclusions abracadabresques d’experts enquêtant à huis clos ? La même question vient d’être posée ou plutôt reposée par l’ancien Premier ministre malaysien, M. Mahathir ibn Mohamed.
  • Comment se fait-il, rétrospectivement, que l’Ukraine n’ait pas fermée son espace aérien dans une zone en guerre ? Toute considération pécuniaire ou souverainiste mise de côté, il semble étrange qu’aucune condamnation officielle internationale n’ait été prononcée. Or, juridiquement (formellement) parlant, Kiev reste le principal responsable du crash. La question de savoir qui a tiré le missile est en ce sens secondaire.

La vérité a cela de fâcheux qu’elle finit toujours par éclater … même en amas de pépites. Joost Niemoller, journaliste d’investigation néérlandais, a publié fin 2014 un ouvrage intitulé The Cover-Up Deal dans lequel il mène se propre enquête du crash. On y apprend plus particulièrement que les ententes conclues (à huis clos) entre le Conseil national de la recherche et Kiev prévoyaient un droit de veto relatif au déroulement de l’enquête. En d’autres termes, aussi bienles enquêteurs occidentauxengagés que leurs collègues ukrainiens peuvent faire barrage à la poursuite de l’enquête ou la faire dévier à leur guise. Merci au procureur général ukrainien d’avoir été si loquace lors d’une conférence de presse donnée à Kiev le 10 août, il y a soit un an de là. Comment s’étonner que l’enquête n’ait pas bougé d’un pouce ? Il n’est pas exclu que nous ayons de fracassantes surprises quelques années plus tard quand le dossier ukrainien sera définitivement abandonné et/ou le Léviathan médiatique tentaculaire renversé. Nous en avons déjà eu avec la lessive « de destruction massive » genre Ariel ou Persil made in Irak et enfin révélée au grand jour, Colin Powell n’en revient toujours pas d’avoir été trompé par la CIA : trop tard ! L’Irak est un pays détruit. Entre-temps, les 300 passagers du vol MH17 ne ressusciteront jamais. Lire l'article...

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