Un tireur, tête nue cherchant calmement une cible, en légitime défense? S'est-il pris pour un "sniper" engagé dans une guerre? Policier ou soldat? Gardien de la Paix républicain ou mercenaire protégeant les intérêts privés de ses employeurs? Quelques questions à poser aux policiers de ce régime par quelqu'un qui n'oublie pas la suppression des "ilôtiers" par le chef du gang du 92 à la retraite, des policiers qui eux exerçaient un véritable service public au profit de "cow boys" de la BAC envoyés volontairement au "casse pipe" ou à la bavure par le Banquier et ses ministres pour mieux les couper du peuple des "riens" dont ils sont issus.
Il faut voir que les policiers font aussi un travail d'"égoutiers" dans cette société de plus en plus malade de la misère, des inégalités et de l'injustice qui condamne des centaines de milliers de personnes de personnes à vivre à la marge: Nous ne voyons pas tous ces malades qui vivent à la rue, faute de soins que les services publics détruits à petit feu par nos gouvernants, ne peuvent plus donner, auxquels ils sont confrontés avec des conditions de travail dégradées, des vacations de plus en plus longues, des horaires de travail décalés...
Mais il faut voir aussi le mépris de leur hiérarchie pour les gens le plus humbles, pour les lois et pour les libertés: combien de bavures couvertes avec la complicité de la justice, répression féroce du mouvement pacifique des gilets jaunes...
Et puis le rôle de leur syndicat majoritaire favori des médias (et pour cause) quasiment porte parole du ministère, qui sert également de pousse-au-crime, en veillant à leur isolement vis à vis de la société, aux vielles traditions racistes du temps des colonies toujours présentes, d'autant que la délinquance touche en priorité les milieux où vivent les plus démunis, condamnés à toutes les relégations provoquant les révoltes d'une partie d'une jeunesse sacrifiée, sans formation professionnelle promise à la précarité, au travail partiel et au SMIC, ou à l'argent facilement gagné pour ressembler au modèle que leur fournit la caste prédatrice et parasitaire, largement médiatisé, avec ses mercenaires, qui nous dirige vers le pire.
Que fut ma surprise lorsque dans une manifestation, j'entendis un policier, sous Sarkozy, me dire: "La France, on l'aime ou on la quitte!" avant de m'écarter de mon chemin . De quelle France, me parlait-il? De quel droit?
Ceci est écrit spontanément sous le coup de l'émotion, face à l'arbitraire renforcé d'une machine dont on sait qu'elle peut broyer plus que jamais des vies et tout cela pour assurer la sécurité exclusive des avoirs de ceux qui vident la France de ses richesses...
Quand on décore un policier mort pour acte de bravoure face à des criminels et qu'en même temps on distingue encore plus haut, un banquier de la caste, bien vivant, ancien commis de l'Etat parti au Privé et qui s'engraisse en contournant les lois comptant bien profiter de celles qui seront votées dans le futur, on s'interroge et les policiers devraient aussi s'interroger collectivement...
Quand on traite le citoyen de la rue comme un délinquant en puissance parce qu'on se sent fort, on ne doit pas s'étonner de retours favorables à une institution qui s'est trop souvent illustrée comme bras armé de régimes politiques qui ont permis de commettre trop de crimes sans que les victimes aient pu obtenir justice : déportation des Juifs avec Pétain en pleine et entière Collaboration avec les Nazis à partir de 1942, Charonne, Octobre 1961...
Ce n'est pas à l'Etat à nous faire "aimer" les policiers, tout en les encourageant comme aujourd'hui à frapper plus fort, c'est aux policiers à réagir face à cette instrumentalisation de la Police.