En ces temps de faits divers largements commentés, tous ceux qui aiment cette île ont mal à la Corse. Alors que d'aucuns (unes) animés d'un puissant souffle corsophobe, particulièrement nombreux et virulents (tes) sur MP, se répandent en affirmations délirantes ( "les corses sont un peuple couché devant trois gérants de boîte de nuit") pour ne citer que celle là, j'ai cru bon exprimer mon amour de cette terre en recopiant et vous offrant ce poème de J F Bernardini. Je précise que je ne suis pas corse.
Ne fermez pas la porte
ils ont longtemps marché
ils viennent de ces chemins
où les hommes et les femmes
n'ont jamais eu qu'un coin du feu
pour y chanter la peine, l'amour et le travail
Ne fermez pas la porte!!!
Ils sont des gens du bord de l'eau et de la terre
là bas
chez eux où la parole commence par le chant
chez eux où le vent de l'histoire des autres
a souvent déchiré la paix de leurs rivages
leur laissant au coeur de vieux chagrins
Ne fermez pas la porte!!!
ils viennent d'une mémoire
qui n'est pas racontée sur les bancs des écoles
de ces mémoires
que seules les pierres racontent encore
ce qu'ils ont au coeur est sur leur visage
les mots qu'ils disent sont des mots simples
qui parlent de vie, de dignité, de fraternité
Ne fermez pas la porte!!!!
Ils ne sont pas que différents
mais tellement semblables
humains
faibles et forts à la fois
mais ce qui les relie à leur terre
ne les oppose pas à tout ce qui les lie aux hommes
à tous les hommes
à tous les peuples
NE FERMEZ PAS LA PORTE!!!!!
Jean François Bernardini (Muvrini) "JE suis du peuple des hommes avant d'être celui d'une communauté"