Vous pensiez en avoir fini avec l'annuelle corvée des Noël en famille, la queue dans les magasins, l'angoisse de trouver le cadeau "qui fera plaisir", vous abordiez cette fin d'année en toute sérénité lorsqu'une personne de vos proches, croyant bien faire (l'enfer est pavé de bonnes intentions), vous invite à "fêter Noël" , la tuile... Vous n'aviez pas vu venir le piège, et vous voilà donc en quête de cadeaux pour le troupeau de bambins plus ou moins apparentés (votre fille qui a deux gamins d'un premier lit s'est collé avec un mec qui en a trois) que vous allez devoir supporter , aïuto, au secours...
Ne paniquez pas, j'arrive...
Premièrement, ne faites aucun cadeau, on vous a prévenu trop tard, vous n'avez pas pu aviser...
Deuxièmement considérez que votre présence est , en soi, un cadeau...
Troisièmement: déculpabilisez!!!
Pour cela, rien de mieux que quelques citations de bons auteurs:
"Trop se pencher sur un enfant, c'est encore la meilleure position pour recevoir un coup de pied au derrière" Fernand Deligny (graine de crapule)
Et ces extraits du délicieux Jean Louis Fournier ( "Mouchons nos morveux" à se procurer sans faute)
"Lorsque l'enfant paraît, le bonheur disparaît, et les économies aussi"
"Ne vous faites aucune illusion, quand ils seront adultes, ils n'hésiteront pas à vous abandonner, prenez les devants, abandonnez les..."
"Abandonner un enfant c'est bien, ne pas en avoir c'est mieux"
"Que faire losque votre enfant braille la nuit?
- le point de vue du psy: criez lui "ta gueule", ça sert à rien mais ça soulage...
- le point de vue de l'auteur: jetez le par la fenêtre, si c'est un ange , il reviendra tout seul"..
Vous voyez? ça va mieux...Vous voilà prêt, prête, à affronter l'épreuve en toute sérénité... Noyeux Joël quand même....