le 15/12/2021, 18:45, à propos de l' Article Les négociations dans l’hôtellerie-restauration mettent les patrons sous pression
Souvenons-nous de la Loi Pasqua véritable plan de désindustrialisation, sur l'aménagement du territoire qui faisait de la majorité des régions françaises des déserts ou des "bronze-cul" pour les "middle class" européennes, en concurrence avec l'Espagne. Les militants syndicaux parlaient de la "banane" que représentait le dernier couloir industriel qui partait de Strasbourg en descendant le Rhône pour finir en direction de Barcelone.
Résultat seule la région Rhône-Alpes avec le voisinage des ressources électriques hydrauliques et nucléaires, connaît un chômage moindre. Pour le reste c'est du tout commerce et du tout hôtellerie et restauration avec des salaires scandaleux et un patronat esclavagiste (sans parler des harcèlements impunis et en tout genre) : une vie de "merde" pour les salariés....
Aujourd'hui Droite comme PS ont fait de la France un pays dépendant, un pays gangrené par la grande distribution qui tue les commerces de proximité qui ne peuvent s'aligner sur les prix "cassés" des nourritures industrielles vers lesquelles nous sommes obligés de nous tourner à cause de nos petits salaires, de nos petites retraites pour la majorité d'entre nous.
Comme pour l'énergie, nous étions devenus des "clients captifs", une vulgaire populace de serfs, des avatars d'humanité. Ils veulent faire croire au jeunes que la vie se trouve dans les "séries" dégoulinantes. Ils ont développé "l'employabilité" c'est à dire la polyvalence sans vrai métier pour nos jeunes, tout en abandonnant l' éducation et la formation professionnelle qualifiantes pour tous.
Le Patronat public et privé, régime libéral oblige, s'est ménagé un grand "vivier" (comme disent les DRH de La Poste) une masse de smicards en général, quelle que soit la profession, quel que soit le CV avec des promesses non tenues, un gigantesque marché aux esclaves chargé de se vendre eux-mêmes et aux meilleures conditions.
L'édifice se fragilise, le capital financier frise l'indigestion du profit facile à nous de redonner à nos jeunes le goût des révolutions