Abrégeons. Il s'agit que JL Mélenchon, seul homme politique français de grande envergure, mette un coup de turbo à son image et à la puissance de son discours. Qu'il largue - enfin! - l'arrière-fond ouvriériste daté et préjudiciable dont il s'acharne à l'imprégner. Autrement dit, il s'agit
1 - qu'il rompe avec le PC, ringard, traître et toujours pas écologiste, qui nous fait gagner à nous PG 100 voix pendant qu'il nous en fait perdre 100 000. Et qu'il en profite, tant qu'à faire aussi pour se débarrasser de ce ce terme grisâtre de Front de gauche. A ce sujet, méditons Tsipras et le PC en Grèce, sachant au demeurant que le PC là-bas, de surcroît, a une autre allure que le nôtre;
2 - qu'il s'aperçoive que le gros de notre électorat potentiel est désormais constitué par une grand nombre de Français instruits, critiques, fondamentalement généreux et plus que jamais ouverts à une écologie sociale et conviviale, à la fois désespérés et impatients, situés dans un grand centre "centriste" ou "PS" déçus et qui composent pour l'instant la majorité des abstentionnistes réfléchis;
3 - que l'on ne craigne pas au PG de travailler" l'image ", car c'est en bonne partie de cela qu'il s'agit, de "l'mage". Mais, au fond, en quoi serait-il irrationnel de se préoccuper de l'image - nécessairement irrationnelle - d'un discours que l'on veut de raison? Ne faut-il pas cesser de vouloir avoir raison là-dessus?