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Billet de blog 12 octobre 2011

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l'Europe vue des USA

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

L’Europe vue des USA.Joelle Koenig, le 11/10/ 2011.

Le 11 octobre, Paul Krugman, Prix Nobel d’Economie en 2008, écrivait un article sur ce que les américains appellent l’Union Européenne et plus souvent l’Eurozone. Je rapporte ici ce que j’ái lu dans le New York Times du 11/10/11 :

Les peuples périphériques, ont été victimes, de l’argent facile ( cheap money) des autres pays du coeur de l’Europe, notamment La France et l’Allemagne.

La créátion de l’eurozone, elle même, portait en germe cette crise qui n’a rien à voir avec l’attitude des pays périphériques . Ces pays n’ont pas raison sur tout, mais ce sont eux qui ont supporté les risques systémiques de la zone euro et il n’est pas convenable de les punir en leur faisant avaler la potion amère d’une aide insuffisante. Ce n’est pas de morale qu ‘ils ont besoin, ni d’une aide débilitante.

Le cœur de l’Europe.a eté bien content de profiter des avantages de la monnaie commune quand cela jouait en sa faveur. Il devraient reconnaitre que la responsabilité de réparer le gachis doit reposer largement sur eux.

Les leaders européens ont beaucoup parlé de l’Islande, de l’Irlande, de la Grèce, de L’Espagne, de la Scandinavie. Qu ‘en est-il sorti ? (What has come of all the talk?) dit -il avec mépris. Quelques propositions. Ils ont rassuré les investisseurs

Les leaders allemands et français, dérangés par la rapidité de la Grèce à passer du business as usual au bail out ou à la faillite ont décidé d’exiger que les banques consolident leurs finances, et entreprennent un vaste programme de recapitalisation qui pourrait réduire le risque de faillite dans la zone euro.

Si l’on peut passer si facilement du pessimisme à l’optimisme relatif, il est difficile de dire si l’Europe sort de la recession ou entre dans ce qu il appelle a double dip recsseion.

Je partage tout à fait le point de vue d’un commentateur(suisse) de l’article Il parle de la doom and gloom picture of the eurozone. Ce n’est pas la première fois que je me fais cette remarque que les américains sont tout à fait négatifs ou défaitistes--je ne sais ce qu ‘il convient de dire-- par rapport à l’Union Europénne. Emmanuel Todd , dans Après l’Empire a dit depuis longtemps qu’íls n’ont jamais voulu de l’Union Européenne et de l’euro. Ils souhaitaient, au plus, une réconciliation franco- allemande après la Seconde Guerre Mondiale.

Les agences de notation, dit-ce commentateur suisse, et la masse des media qui dominent le monde anglo saxon, renvoient la balle dans le camp européen. Mais on ne peut pas duper les gens éternellement. Le mouvement de protestation anti Wall Street et une part croissante du public américain et britannique n’avalent plus cette désinformation quotidienne.

Le monde.fr du 11 octobre 2011, édition 12h15, quant à lui, dans un petit encart, nous informe que la production industrielle européenne a augmenté de 1,2% en août, après avoir augmenté de 1,1% en juillet. On ne peut pas dire que l’Europe retombe dans la récession, il me semble.

Contrairement à tous ces gens qui condamnent l’Union Europenne, j’espère, et je pense que nous réussirons à faire avancer l’Union Europénne. Ce n’est pas de moins d’Europe que nous avons besoin, mais de plus d’Europe.

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