The Wall Street protest (suite) Joelle Koenig 20/10.2011
La revue de gauche américaine, The New Yorker du 17 octobre, consacre un article au mouvement Occupy Wall Street
La question posée par l’auteur Hendrix Hertzberg : son sens, son avenir, son but
Le mouvement a débuté le 17 septembre et a décollé la semaine dernière, dit-il . A premier abord on y a vu une occupation merdique ( a messy homeless encampment), mais il n’a pas fallu longtemps pour s’apercevoir que c’ést, en fait, un mouvement sérieux et structuré ( It doesn’t take long to discern an earnest underlying orderliness)
C’est un projet politique ( Occupy Wall Street is a political project)
Et l’article évoque la souffrance de masse provoquée par le chômage de masse et le sous-emploi ( les chiffres annoncés ( 9,1%) sont en dessous de la vérité), l’insécurité économique, la corruption, l’influence omniprésente des puissances d’argent, l’aggravation grandissante des inégalités , l’impunité des escrocs de la finance dont la cupidité et les fraudes ont provoqué la plus grave crise économique depuis la grande dépression .
Si le mouvement reste non violent, s’íl peut sortir le centre gauche de sa prudence ( if it can shake the center left out of its funk), s’il peut enhardir les démocrates, y compris le président Obama, qui s’est récemmnet montré prêt à l’attaque, alors, La rue ( Main Street, opposée à Wall Street) le devra à Occupy Wall Street.
Il est trop tôt pour le dire, mais pas trop tard pour espérer.
(Tout ceci est une quasi traduction du texte du New Yorker)