Le milliardaire américain WARREN BUFFETT. Joelle koenig, 22-01.2011
Je reprends ici un certain nombre de choses d’ un article de Time Magazine consacré à Warren Buffett, dans le numéro du 23 janvier 2012.
Il est, pour moi, evident qu ‘en France, à gauche entre autre, on a une attitude différente par rapport aux milliardaires. Je n’ai jamais vu d’articles positifs sur …Lilliane Bettencourt, Dassault, ou autre.
Warren Buffett, 81 ans, était considéré comme le milliardaire le plus riche du monde en 2008. En 2011, il est, selon Wikipedia, 3 ème, après le mexicain Carlos slim . Bill Gates est le deuxième.
Warren Buffett est un symbole américain de marques telles que Coca cola, American Express et IBM. Il bénéficie d’un prestige important car il a toujours—c’est important aux Etats Unis-- su faire de l’árgent (Titre de l’article : Warren Buffet believes in making money ..He believes in the ability of government to make people’s lives better…
Il est, à n’en pas douter, capitaliste, affirmant que le capitalisme a libéré plus de potentiel humain que tout autre système dans l’histoire de l’humanité. Mais, ce qui est intéressant, et qui peut nous interpeler en France , c’est son affirmation que nous avons besoin d’un système fiscal où les riches payent des impôts plus élevés et d’une redistribution des revenus. Pour moi, le changement à partir de mai 2012, sera d’abord fiscal ou ne sera pas.
Originaire d’úne famille républicaine, il a été amené à s’intéresser à Martin Luther King par sa femme qui était démocrate Elle savait donner alors que je savais prendre, dit –il ( She was a great giver and I was a great taker). Et il était devenu adepte de cette idée de Martin Luther King : la loi ne peut pas changer le cœur, mais elle peut contenir les sans coeur
Il estime qu ‘il est anormal qu ‘il paye, lui, un impôt sur le revenu de 17% pendant que son personnel paye environ 30%. Washington, dit-il, doit cesser de bichonner les riches.
Il affirme aussi qu’il y aura toujours 10% de gens peu qualifiés au bas de l’échelle, pour lesquels il y aura moins d’emplois diponibles qu íl y a 100 ans…
Alors que la « mode » aux USA est, aujourd ‘hui, chez les Républicains, de revendiquer moins de dépenses de la part du gouvernement et moins d’impôts, il affirme, lui, qu’il faudrait, au contraire, dépenser davantage pour aider les entreprises et résoudre les problèmes économiques. Cela rend fous les Républicains. Il est, d’ailleurs, un soutien important d’Obama. I
Contrairement à ce que nous prônons en France, il ne parle pas d’austérité.
Il n’est pas unique en son genre. Il y dans Time Magazine de cette semaine ( 30 janvier 2012), un article Command and Control / fixing capitalism means taking power back from business.( = corriger le capitalisme signifie reprendre le pouvoir au monde des affaires)
Il me semble que lorsqu ‘on entend de telles choses aux USA, cela signifie qu ‘il est temps , en France et en Europe, d’avancer des idées clairement à gauche. Il y a dans le monde.fr aujourd ‘hui un blog : « Ginrich et La revanche des petits » Où Corine Lesne a-t-elle été chercher que Ginrich, l’un des candidats républicains qui vient de remporter les élections primaires en Caroline du Sud, représente les petits quand les medias en sont à élucider son rôle dans Fanny Mae and Freddy Mac, très impliqués dans la grave crise de l’immobilier( loin d’être terminée) qui a entrainé l’effondrement financier aux USA en 2008-2009.
Réformer le système fiscal, est donc nécessaire. Je n'ai pas dit que c'etait suffisant.