La Star'Ac est un truc de pauvres, la télé vend au peuple l'intimité de personnes qui n'ont rien d'autres à vendre. Ces personnes ne connaissent rien au métier d'acteur - un ensemble de techniques qui permettent, entre autre, de protéger sa propre intimité-, elles ne sont pas fortunées (les riches savent bien que l'intimité est un bien précieux et, en règles générales, la protègent). C'est un truc de pauvres pour les pauvres, qui peut rapporter gros à l'entremetteur (la prod').
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La Star'Ac est un truc de pauvres, la télé vend au peuple l'intimité de personnes qui n'ont rien d'autres à vendre. Ces personnes ne connaissent rien au métier d'acteur - un ensemble de techniques qui permettent, entre autre, de protéger sa propre intimité-, elles ne sont pas fortunées (les riches savent bien que l'intimité est un bien précieux et, en règles générales, la protègent). C'est un truc de pauvres pour les pauvres, qui peut rapporter gros à l'entremetteur (la prod'). Ce que nous a offert le Majordome, ce héros, est une sorte de StarAc inversée, dans le sens où se sont des riches qui se retrouvent dans le bocal. Et il faut bien le dire, la StarAc de luxe est autrement plus intéressante que le modèle original. L'effet est aussi très différent. Les niaiseries de Loana et Steve provoquent une sorte de tristesse résignée devant la bêtise quotidienne à laquelle nous semblons condamner. Alors que les petits secrets des descendants de Joseph De Maistre et d'Eugène Schueller provoquent une saine indignation. Le vaudeville publié par Le Point rappelle, très clairement, ce qu'est une classe sociale. Quand les classes se conçoivent, la lutte n'est pas loin.