L’homme le plus solitaire
est celui qui n’a
personne à prier.
Ce n’est pas l’éternité
Je perdrai tant
comme raté. Mon
associé de toujours.
La politique est un sacrement
de menteurs. J’ai appris
à sourire lorsque Carrie
me lança un regard.
Le vieil Hondo dit, le
caractère de l’homme
se mesure à la manière
dont il traite les sans-grade
et ceux qui ne peuvent
lui être utiles. Je
défend la culpabilité
déclarée. Le
pizzicato de l’aurore
atteste du jour. Sous
ma peau enrage l’anarchie
et ses mots. Walden
Pond était le désert
de Thoreau*. Pas
d’épitaphe pour moi, je vous prie.
Pas de stèle
Un tas de pierres
tiendra les coyotes
éloignés. Le cafard
et moi sommes frères
anonymes. Par
défaut d’âme.
* Henri David Thoreau, naturaliste, philosophe et poète a séjourné dans une cabane aux abords de cet étang durant deux ans, deux mois et deux jours à partir de l'été 1845. Il relate cette expérience dans un ouvrage qui a consacré la notoriété de l’endroit, Walden ou la Vie dans les bois.
THE LONELIEST MAN
is he who has no
one to whom to pray.
It’s not eternity
I shall miss so much
as failure. My
always associate.
Politics is a baptism
of liars. I learned
to smile when Carrie
flung her eyes at me.
Old Hondo said, the
measure of a man’s
character is how he
treats the powerless
and those who can’t
benefit him. I
defend guilt’s
proposition. The
pizzicato of dawn
guarantees day. Beneath
my skin rage anarchy
and words. Walden
Pond was Thoreau’s
Despoblado. No
epitaph for me, please.
No grave marker.
A heap of rocks will
do to keep coyotes
off. The cockroach
and I are brothers
in anonymity. And
soullessness.
++++