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Billet de blog 20 août 2017

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Police et Morale

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

"Comme l'écrivait déjà Albert Reiss dans son enquête sur la police à Détroit et Chicago dans les années 1960, les sorties en patrouille ne donnent généralement pas lieu à des interpellations "parce que réaliser des arrestations est laissé à la discrétion du policier" qui préfère mettre en oeuvre d'autres options. Rendre justice soi-même n'est ainsi que l'extension du pouvoir discrétionnaire des forces de l'ordre.

Si l'on veut comprendre des pratiques à l'évidence contraires à l'attente démocratique de séparation des pouvoirs policier et judiciaire, il faut donc en saisir les justifications, comprendre la perspective qui est celle des gardiens de la paix, admettre que là où la plupart des observateurs voient des manquements flagrants à la déontologie, eux se convainquent d'agir conformément à des principes moraux qui sont ceux pour lesquels ils se sont engagé dans le métier".

Extrait de La force de l'ordre, une anthropologie de la police des quartiers, de Didier FASSIN, Editions du Seuil, pages 314 et 315.

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