Ô Démocratie, quintessence de la civilisation,
Beaucoup ont cru en toi, en ta vertu, en ton renom.
Pourtant, en ces jours funestes, rien n’est facile,
Il aurait pourtant fallu un tant soit peu de pédagogie.
Le monde est à feu et à sang et la haine est inextinguible,
Pour enseigner à tes disciples que leurs actions menaient à l’asthénie.
Ô Démocratie, nos corps sont fatigués,
Des guerres à venir et des guerres passées.
Si l’espoir fut, malheur ! C’est terminé !
Ceux qui ont loué tes mérites ne cessent de nous vilipender.
Droits de l’hommes mais pas hommes de droit,
Sans justiciers véritables, tous tes idéaux ne sont qu’un fatras.
Alors cherche tes hérauts, offre leur des moyens truculents,
Et demain, de ses cendres, l’oiseau magnifique renaitra flamboyant.
Ô Démocratie, il n’est pas trop tard,
N’oublie jamais que les valeureux de tout temps sont tombés,
Reconnais tes torts, fuis les manipulateurs goguenards.
En ton sein se développeront nos envies de liberté.
Pourtant sur les champs de batailles présents, tout est de ta faute,
A l’affrontement des peuples tu nous as poussé, nous autres.
Alors arrête immédiatement cette folie,
Celle qui consiste à croire l’élite politique qui promet le paradis.
Ô Démocratie tu es belle et courtisée,
Tu incarnes l’ataraxie politique, celle qui fait la paix,
Mais en cette époque sombre choisis bien tes alliées.
Alors n’écoute pas les bonimenteurs mais tes admirateurs muets.
Je parle de ceux qui militent à tous les moments,
En faisant preuve d’humanité, qui œuvrent en étant bienveillants.
Ô Démocratie, tu brilles de ton image ternie,
Tu t’élèves dans la douleur d’un monde meurtri.
Les sociétés pour toi se rassemblent en fratrie,
Dans leurs cœurs se consume cette ardeur bénie.
Ô Démocratie, tu es et tu seras,
Le passé comme le futur de l’histoire tu feras.
J.F