Je crois que les évênements qui ont défrayé les chroniques d’hier (décisions arbitraires à LFI, Quatennens candidat… ) doivent être remis à leur place dans le contexte de l’actualité.
Il est évident que tout ceci a été sur-médiatisé à dessein.
Pour autant, je ne dis pas que j’approuve ce qui s’est réellement passé.
L’article d’hier, écrit par Laurent Mauduit, a retenu toute mon attention ; pour autant cela ne m’a pas fait changer d’avis pour mon soutien au NFP. Les attitudes passées et présentes de JLM, pour critiquables soient elles, n’ont rien à envier aux comportements de la plupart des autres politiciens. C’est sa personnalité, il a au moins le mérite de ne pas la dissimuler. C’est un être humain, donc avec des qualités et des défauts, et il conviendrait de se méfier s’il n’affichait que du positif, comme cela paraissait être le cas de Macron dans sa campagne de 2017. Macron a démontré qu’il était un faux jeton.
Ainsi que la plupart d’entre nous, j’angoisse à la perspective de voir des Bardella, Le Pen, Ciotti et autres au pouvoir, soutenus par des Bolloré et autres… alors que celle d’y voir Mélenchon ne m’embarrasse pas du tout, même en étant convaincu que je ne serai sans doute pas toujours d’accord avec tout ce que cela impliquera.
Quatennens candidat : il mériterait sans doute son retour... mais c’était quand même un mauvais calcul. Il a eu l’intelligence de le comprendre, et vient d’annoncer sa renonciation. Merci Adrien. La candidature de Hollande me gêne davantage… mais dans un accord tel que celui qui a permis de créer le NFP, il faut nécessairement accepter des compromis. Olivier Faure m’inspire moins de méfiance que Glucksman ou Hollande… Mais bon, j’espère que cet arrangement s’avèrera avoir été globalement un pari gagnant.
En cas de victoire, l’une des premières priorités du NFP devrait être de faire cesser asap la concentration des media entre les mains des quelques milliardaires libertariens que nous connaissons.